©Afreepress-(Lomé le 29 septembre 2015)-Le Centre d’action pour la sécurité alimentaire, le développement durable et la valorisation des ressources (CASADD-VR) a diligenté une étude diagnostic de l’environnement juridico-légal dans les cinq (5) régions du Togo dont les résultats ont été présenté ce mardi à Lomé aux partenaires publics et privés, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

 

C’est avec le soutien financer du Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale (PASCRENA).

 

Selon ce rapport, la situation post crise au Togo est caractérisée par un niveau élevé de chômage et de sous-emploi. Si l’Etat se trouve dans l’impossibilité d’embaucher toute cette jeunesse comme agents de fonction publique, c’est tout à fait normal. Par contre, il n’y a pas un climat suffisant permettant une insertion des jeunes dans un système d’auto emploi.

 

Devant cet état de choses, il est important de créer de meilleures conditions pour la création d’entreprises par les jeunes et de leur ouvrir l’opportunité d’employer d’autres jeunes. Autre chose, l’essentiel des initiatives créées par les jeunes n’est  pas suffisamment viable. C’est en substance le plaidoyer que fait le centre pour l’amélioration de l’environnement d’incubation de petites entreprises au Togo.

 

« Nous sommes partis d’un constat selon lequel, une partie des causes du mécontentement de la jeunesse, c’est au niveau du sous-emploi et le chômage. Nous avons pensé qu’au lieu que l’Etat soit le seul pourvoyeur d’emploi,  ce qui est d’ailleurs impossible, les initiatives créées par les jeunes doivent être viables. C’est nous avons pensé qu’il faille faire un plaidoyer envers les décideurs pour qu’on améliore les conditions d’incubation des petites entreprises qui seront des grosses entreprises, les gros contributeurs c’est-à-dire les PME/PMI  de demain », a déclaré Binde Affo Agossou, coordinateur de CASADD-VR.

 

A en croire ce dernier, malgré les efforts consentis ces derniers temps, les procédures de déclarations d’entreprises restent coûteuses pour des jeunes désireux de créer leur propre emploi. D’autre part, les nouvelles entreprises disparaissent souvent à cause des questions d’impôts précoces et les nouvelles améliorations concernant le financement des petites initiatives. Le taux pratiqué par la micro finance et le système d’amortissement des emprunts n’est pas compatible avec l’investissement des petites entreprises surtout dans leurs premières années d’exercices, a-t-il relevé.

 

Saluant cette initiative de cette ONG, le représentant  de la Chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCIT),  Philippe Djahlin Broohm a relevé combien d’importance le gouvernement accorde au développement des petites entreprises.

 

Pour rappel, ce projet selon les responsables de CASADD-VR s’inscrit de façon spécifique dans le cadre des recommandations de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR).

 

Joseph A.