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Le Togo représenté au 1er sommet sur la science et la technologie de l'Organisation de la Conférence Islamique
©Afreepress-(Lomé, le 22 septembre 2017)- Le ministre Attigbé Yaovi IHOU, de l'Industrie et du Tourisme a séjourné du 09 au 12 septembre 2017 en République du Kazakhstan où il a pris part au premier sommet sur la science et la technologie initié par l'Organisation de la Conférence Islamique, a appris l’Agence de presse Afreepress de sources proches de son ministère.
Le ministre Ihou a sollicité au cours de ce sommet, sollicité la solidarité des pays de l'Organisation de la Conférence Islamique afin qu’ils puissent soutenir le Togo dans ses ambitions de développement et d’émergence en appuyant des programmes qui visent à développer l'industrie de pointe et le génie créateur des Togolais. Le ministre, indique son entourage, a aussi profité de son voyage pour présenter aux participants, les potentialités qu'offre le Togo en matière d'investissement. Il a remercié le Secrétariat de l’Organisation de la Conférence Islamique pour ses actions diverses en faveur du Togo et sa collaboration avec le gouvernement togolais.
Ce premier sommet de l'Organisation de la Conférence Islamique vise à identifier les pistes de solution pour développer la science afin de tirer profit de la technologie qui en résulte.
Il faut rappeler que les pays dits développés doivent leur développement à la révolution industrielle, qui s'est produite grâce à l’essor des technologies et aucun pays ne peut atteindre l'émergence aujourd'hui s'il ne développe des initiatives visant à booster son industrie.
A.Y.
Le chef de l’Etat va réfléchir si oui ou non le Togo doit aller à un référendum, annonce le gouvernement
©Afreepress-(Lomé, le 22 septembre 2017)- Trois représentants du gouvernement étaient ce vendredi 22 septembre face à la presse vingt-quatre (24) heures après la fin de la série de manifestations des partisans de l’opposition et du pouvoir dans le pays.
Djossou Sémondji et ses collègues ont présenté aux médias, le bilan des manifestations des 20 et 21 septembre et promis que le gouvernement prendra « les dispositions idoines pour faire revenir le calme dans le pays ».
La décision de la convocation d’un référendum au Togo relève du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. Le chef de l'État, ont-ils laissé entendre, va « réfléchir pour voir si oui ou non le Togo irait à un référendum car les dispositions de la Constitution lui permettent de trancher cette question ».
Les conférenciers n’ont pas manqué de fustiger le changement intervenu dans les revendications de l’opposition. Pour eux, ce qui apparaissait comme une menace verbale proférée par l'opposition devient de plus en plus une réalité. « L'escalade de la violence verbale et physique dont nous faisions cas s'est accentuée entrainant des victimes », ont-ils rappelé avant de condamner le fait que les manifestants et leurs leaders changent d'objectifs et formulent des revendications hors de tout cadre légal.
Djossou Sémondji et ses collègues ont par ailleurs dénoncé les « appels à l'insurrection » qu’ils disent observer sur les réseaux sociaux avec des « gens qui instruisent ouvertement les populations sur comment fabriques des cocktails Molotov, sur comment attaquer les forces de l'ordre », a dénoncé M. Sémondji qui s’étonne du durcissement de la violence verbale observé au cours des dernières manifestations de l’opposition. « Jusqu'au 19 août nous n'avons jamais vu cela. Nous n’avons jamais vu un durcissement de la violence à tel point. Lorsque l'ANC, le Cap2015 et les autres manifestaient, on ne voyait pas ça et c'est à partir du 19 août que ça s'est passé. Nous devons tous nous poser des questions », a-t-il noté.
Le gouvernement reconnait que la coupure de l'internet a un impact sur l'économie du pays mais la justifie par le besoin d'éviter des appels à la haine et à la violence lancés sur les réseaux sociaux. « C'est un choix que le gouvernement a fait pour éviter les appels à l'insurrection », ont-ils indiqué.
A.Y.
Crise au Togo : Lanalyse de l’UE, du PNUD, des ambassadeurs des Etats-Unis, d’Allemagne et de France
©Afreepress-(Lomé, le 22 septembre 2017)- La Délégation de l’Union Européenne, la Coordination des Nations-Unies et les ambassades d’Allemagne, des Etats-Unis d’Amérique et de France au Togo réagissent à l’actualité sociopolitique du moment au Togo et donnent leur avis sur les manifestations de rue de ces derniers jours.
A travers un communiqué de presse conjoint rendu public ce vendredi 22 septembre 2017, ces représentations diplomatiques ont déploré les violences qui se sont produites mercredi 20 septembre dernier dans la ville de Mango en marge d’une manifestation publique (et non déclarée, selon le ministre de l’Administration Territoriale) des partisans de l’opposition.
Elles appellent en outre toutes les parties au calme et à la retenue et invitent la classe politique togolaise à s’inscrire dans un processus de dialogue « pacifique » en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles et institutionnelles dans l’esprit de l’Accord Politique Global de 2006. Des réformes, qui permettront selon elles, de « renforcer la démocratie au Togo et de préparer sereinement les élections locales et législatives » prochaines.
Il faut rappeler que durant deux jours, (les 20 et 21 septembre ), des manifestants de l’opposition et ceux du parti au pouvoir étaient dans les rues de Lomé et de certaines villes du pays pour réclamer les réformes et exiger le « départ du président de la République », côté opposition et côté gouvernemental, défendre les institutions de la République et soutenir les politiques du pouvoir en place.
Olivier A.
L’opposition opposée au référendum, promet la poursuite de ses manifestations
©Afreepress-(Lomé, le 20 septembre 2017) -Les formations politiques de l’opposition étaient dans les rues ce mercredi 20 septembre 2017 comme prévu pour réclamer le retour à la Constitution de 1992 et le vote de la diaspora. Démarrées dans plusieurs quartiers de la capitale Lomé, une partie des manifestations de l’opposition a chuté au bas-fond du Collège Saint Joseph et l’autre à Agoènyivé.
Selon le Secrétaire national du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Jean Kissi, l’opposition ne répondra favorablement à l’appel au référendum. «Ce n’est pas la question qu’il faut nous poser. Nous sommes opposés aux référendums depuis. Le Togo a fait un référendum et il a voté une Constitution à 97%. Donc, nous voulons le retour de cette Constitution. La question est simple », a-t-il fait savoir en promettant que les appels à manifester de l’opposition ne faibliront pas jusqu’à obtention des résultats escomptés.
« Cette mobilisation-là ne va pas faiblir. Ils ont tout fait pour nous diviser dans les médias. Ils ont tout fait pour nous diviser, mais ils ne pourront plus. C’est fini. Si quelqu’un tombe, on avance. Même si moi je faiblis, on n’a qu’à me mettre de côté et continuer la lutte. Ça ne reviendra plus en arrière », a-t-il ajouté
Une position défendue par le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre qui promet de continuer de mobiliser ses militants dans la rue pour obtenir satisfaction. « Je trouve ça très étrange. L’Accord Politique Global (APG) a prescrit les réformes constitutionnelles et électorales. Et sans ces réformes on veut faire un référendum ? Avec quelle institution ? Faire le référendum sans avoir fait les réformes Constitutionnelles prescrites par l’APG ? Avec la même CENI ? Avec la Cour Constitutionnelle-là ? Non ! Je crois que tout ça, c’est une fuite avant. Et cela aboutira à un moment donné à l’explosion. C’est tout », a-t-il dit.
Il faut rappeler que le gouvernement avait introduit un avant-projet de réforme portant sur les articles 52, 59 et 60 de la Constitution. Des articles qui parlent de limitation à deux, le nombre du mandat présidentiel et le changement de mode de scrutin. Une initiative rejetée par l’opposition au parlement mécontente que ses amendements sur le texte aient été refusés par le commissaire du gouvernement. A la suite de cet incident, l’opposition a pris la décision de boycotter les travaux et réclamer dans les rues, le retour sans conditions de la Constitution de 1992 et le départ du pouvoir du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Rappelons que les démonstrations de rue se poursuivent ce jeudi 21 septembre du côté de l’opposition comme du parti au pouvoir.
A.Y.