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Mali : Mécontentement à Ménaka après l’arrestation de présumés djihadistes par les forces françaises
©Afreepress-(Lomé, le 14 janvier 2018)- La force française Barkhane, a indiqué dans un communiqué avoir mené une opération «discrète» dans la nuit du 10 au 11 janvier 2018, dans la ville de Ménaka (nord-est du Mali) pour s'emparer des membres d’un groupe armé terroriste sévissant dans cette région frontalière du Niger. Les sources locales évoquent quant à elles, « l'arrestation de deux innocents ».
Une source locale de Ménaka indique que les Français, au cours de leur opération n'ont pas arrêté les vrais terroristes. « Il faut faire attention. Des gens de Ménaka qui ne représentent rien vont mentir aux militaires français qui ne vérifient pas bien les choses avant d'arrêter les gens », a-t-il fustigé réclamant la « libération sans condition des personnes arrêtées ».
« Dans le strict respect du droit international, les commandos ont procédé à des fouilles permettant de saisir de l'armement, du matériel et des documents. Des personnes ont également été capturées afin de lever le doute sur leur contribution aux actions des groupes armés terroristes de cette région », évoque le communiqué, qui ne précise pas le nombre ni l'identité des personnes arrêtées.
La force française affirme quant à elle que « cette opération reposait sur le travail permanent mené par Barkhane, en liaison avec les autorités maliennes et nigériennes, de recherche et de caractérisation de la menace terroriste dans cette région ».
Christelle A.
UNIR invite la CENI à accélérer le processus des consultations électorales
©Afreepress-(Lomé, le 14 janvier 2018)- Le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR) était samedi en manifestation « pacifique » dans les rues de la ville de Tsevié (35 Km au Nord de Lomé) et dans plusieurs autres villes du pays. L’objectif de cette manifestation, est d’inviter la classe politique à privilégier la voie des urnes pour la résolution de tous les différends à caractère politique.
Les militants d’UNIR des villes comme Atakpamé, Soutouboua, Tchamba, Bassar, Kara et Dapaong ont eux aussi, répondu à l’invitation à manifester.
A Tsévié dans la préfecture de Zio, les manifestants venus des 06 préfectures de la région Maritime (Zio, Avé, Yoto, Vo, Lacs, Bas-Mono) ont réaffirmé leur soutien au processus de réformes engagés par le président de la République, Faure Gnassingbé et plaidé pour la convocation d’un référendum pour décider de la nature des réformes à réaliser.
Il revient au peuple togolais tout entier conformément aux lois fondamentales du pays de se prononcer sur ces réformes, ont laissé entendre les premiers responsables du parti au pouvoir. « Nous exhortons la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à accélérer le processus d'adoption du calendrier des différentes consultations électorales annoncées par le Président de la République », a lancé aux manifestants, le 1er Vice-président national du parti UNIR, ADEDZE Kodzo.
Raphaël AZIAMADJI
Me Dodji Avépon : « L’objectif de la coalition n’est pas de prendre le pouvoir par les armes »
©Afreepress-(Lomé, le 14 janvier 2018)- Comme annoncé, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a observé sa manifestation de samedi 13 janvier 2018 à Lomé et dans plusieurs villes de l’intérieur. Cette 23ème marche a donné l’occasion à Me Paul Dodji Apévon, président national des Forces Démocratiques pour la République (FDR) de rappeler à l’opinion publique que « l’objectif de la coalition n’est pas de prendre le pouvoir par les armes ».
La libération de tous les prisonniers politiques et des personnes inculpées dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et Kara, les réformes constitutionnelles et institutionnelles, sont entre autres revendications portées par cette synergie de l’opposition et c’est ce que ses leaders ont tenu à marteler.
Au point de chute de la marche, Me Paul Dodji Apévon a salué la mémoire de ceux qui sont tombés au cours de ces mois de trouble pour le Togo et a rappelé aux manifestants que la stratégie politique adoptée par son regroupement est celle de la «la non-violence ». « Nul parmi nous n’a jamais pensé aux armes », a-t-il insisté.
Les leaders des 14 partis présents dans la rue et leurs militants ont saisi l’occasion pour rendre un hommage président Sylvanus Olympio, mort le 13 janvier 1963 à la suite d’un coup d’Etat.
Aux termes des interventions, Mme Kafui Adjamagbo Johnson, présidente du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP2015) a lancé un appel aux femmes à se mobiliser pour la marche du 20 janvier 2018 prochain et à être de noir vêtues.
Théophile Kponhinto
1ère édition des Rencontres Unies du MJU, un cadre d’échanges et d'écoute des doléances de la jeunesse
©Afreepress-(Lomé, le 12 janvier 2018)- La première édition des Rencontres Unies du Mouvement des Jeunes Unir (MJU) s’est tenue mercredi 11 janvier 2018 à Lomé.
Cette rencontre qui se veut un cadre d’échanges et d’écoute avec la jeunesse togolaise dans son ensemble a permis au bureau du mouvement des jeunes d'UNIR de se présenter aux participants et de s'ouvrir à la jeunesse togolaise. L'objectif visé en organisant ces rencontres, a indique le MJU est de faire la promotion de la jeunesse.
Le Mouvement des Jeunes Unir se donne pour mission, d’œuvrer pour la paix et l’unité nationale. Ces Rencontres Unies qui sont ouvertes à toute la jeunesse togolaise est selon le délégué national du MJU Kanka-Malik Natchaba, un cadre d’échanges, d’observation et d'expression des doléances de la jeunesse à l’endroit du gouvernement.
« Il s’agit d’une rencontre ouverte à l’ensemble de la jeunesse togolaise », a-t-il insisté. « Ces rencontres qui se feront au moins une fois par mois, vont permettre de rencontrer la jeunesse dans sa diversité et dans toute sa composante », ont souligné les organisateurs.
Il faut rappeler que les Rencontres Unies à en croire le bureau du MJU constituent une occasion pour le gouvernement d’avoir une oreille attentive aux préoccupations de la jeunesse togolaise.
Théophile K.