©Afreepress-(Lomé, le 31 janvier 2018)- La Coordination des Syndicats des Enseignants du Togo (CSET) a entamé depuis mardi 30 janvier 2018, une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire nationale. 

Bien que le nouveau cadre de discussion mis en place par le gouvernement pour trouver des solutions à la crise dans le secteur de l'éducation a démarré ses travaux le même jour, cela n'a pas empêché le déroulement de la grève.

Ce mot d’ordre de grève reste, selon le Porte-parole de la CSET Atsou Atcha, un « moyen de pression » sur le gouvernement.

« En principe, dès qu’il a été annoncé une réouverture des discussions, nous sommes allés rencontrer les délégués à Atakpamé où nous avons décidé de donner deux semaines à l’autorité afin que les discussions puissent se mener d’une façon sereine. Mais force est de constater que juste après le lancement par le Premier Ministre le 11 janvier des activités du groupe, rien n’a été fait (…) Ce qui a fait que les camarades sont mécontents et c’est la grève qui était l’ultime solution », a-t-il indiqué.  

« Nous avons donné deux semaines et les discussions ont traîné. Cette fois-ci, malgré le fait que nous serons en discussions, il faudrait que nous poursuivons la grève », a insisté M. Atsou Atcha. 

Raphaël A.