©AfreePress-(Lomé, le 05 avril 2018)- Le comité d'organisation du forum présidentiel de la jeunesse, a présenté mercredi 04 avril, le rapport des fora régionaux organisés du 9 au 22 mars dernier dans le but de recueillir les préoccupations et doléances des jeunes de toutes les régions du Togo. Des sujets qui seront versés au menu de ce Forum qui aura cette année 2018. C'était au cours d'une rencontre dirigée par Prof Dodzi Komla Kokoroko, président du comité d'organisation du forum. 

Les ateliers régionaux préparatoires, a confié Vincent Kavekè, Expert Consultant du comité d'organisation, ont permis d'échanger avec plus de 1.333 jeunes dans les cinq régions du pays. Ce qui représente selon lui, un taux de participation de 83℅.

Ces rencontres ont aussi permis de recueillir plus de 105 recommandations en fonction des domaines définis.

Il y a eu 46 recommandations dans le domaine de l'entrepreneuriat et l'auto-emploi, 19 dossier portant sur la citoyenneté et 40 ayant trait à l'environnement et au développement.

Les résultats enregistrés au cours de ces rencontres expriment l'engouement de la jeunesse pour la réussite de cette rencontre avec le Président de la République, a fait observer Prof Komlan Kokoroko. 

"Il nous faut désormais sortir des débats sans fin et permettre véritablement à la jeunesse d'être au cœur du développement. Le forum présidentiel de la jeunesse se veut révolutionnaire et les résultats enregistrés lors des rencontres des jeunes ont permis des avancées pour la tenue de ce forum", a-t-il indiqué.

Pour prendre part au forum présidentiel de la jeunesse, ont rappelé les membres du comité d'organisation, il faut être âgé de 18 ans au moins et 35 ans au plus. Être engagé dans les œuvres de développement dans sa communauté, avoir fait preuve d'aptitude d'entrepreneurship et de leadership (dans le domaine économique, social, TIC, culture, ou sport); avoir de l'expérience des rencontres de jeunes au plan national ou international ; et être membre actif au sein d'une association ou organisation de la société civile. 

Raphaël A.