©Afreepress-(Lomé, le 16 décembre 2017)- Le retour à la Constitution du 14 octobre 1992, le vote de la diaspora et la libération de toutes les personnes en détention pour cause de manifestation, telles sont les revendications de la coalition des 14 partis politiques de l'opposition qui ont mobilisé ce samedi dans les rues, près d'un million de manifestants, selon les organisateurs. 

Ils étaient selon la coalition des 14 partis politiques de l'opposition, près d’un million de personnes à prendre d'assaut ce samedi 16 décembre 2017, les rues de Lomé.

Cette 20ème manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition s’est déroulée dans « une ambiance de convivialité et sans heurts ». 

Au point de chute, les premiers responsables des formations politiques composant la coalition ont  donné l’opportunité à un échantillon de manifestants de poser des questions   liées à la crise togolaise. 

Pour certains manifestants il ne faut pas seulement limiter les manifestations aux mêmes itinéraire et points de chute. Il faut, ont-ils souhaité que les marcheurs aient l'opportunité de chuter  devant les bâtiments de la Présidence de la République. Ils estiment que ce sera le seul moyen de livrer leur message au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. 

Là-dessus, les leaders ont signifié qu’ils ne peuvent en aucun cas leur donner l'autorisation d’aller devant la Présidence de la République ou de ne pas y aller. En citant l’exemple de l’Algérie, de la Tunisie, Fulbert Atisso du parti Togo Autrement, a rappelé « que personne n’a dit au peuple algérien ou tunisien de se mobiliser comme il le voulait».

Pour Jean-Pierre Fabre, la coalition travaille dans la persévérance, la constance et la détermination pour parvenir à ses fins. 

« Si la communauté internationale juge normal d’œuvrer à notre côté, c’est tant mieux, mais si elle  ne le fait, nous n’allons pas les attendre », a-t-il ajouté.

Il faut rappeler que cette 20ème manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l'opposition s’est déroulée aussi dans dans plusieurs villes du pays.

Théophile K.