Le ministre Gilbert Bawara n’exclut pas l’éventualité d’une entrée du parti UNIR au sein de la coalition des 14 partis
©Afreepress-(Lomé, le 20 décembre 2017)- Le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ne trouve pas d’inconvénients à ce que le parti Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir), regagne les rangs des 14 partis de la coalition de l’opposition. Bien au contraire, cette personnalité influente du parti présidentiel pense que cela est possible si dit-il, les revendications de réformes de la coalition sont exprimées dans le respect des institutions de la République et des lois du Togo.
« Sur quels bases et quels sont les fondements de la coalition des 14 partis ? Nous n’en savons rien. Est-ce une coalition qui se limite aux 14 partis ou est-ce une coalition qui demain comprendra plus de 20 partis politiques ou moins que 14 partis ? », s’est-il interrogé.
« Demain le parti UNIR peut demander à adhérer à la coalition parce qu’UNIR a été l’un des premiers partis à lancer un appel en faveur des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Il partage pour cela, les mêmes aspirations que les partis de la coalition », a-t-il dit sous forme de boutade lors d’une émission animée lundi 18 décembre dernier sur les ondes de radio Kanal Fm.
Pour le ministre Gilbert Bawara le président de la République, Faure Gnassingbé ne souhaite plus de statut quo en ce qui concerne la question des réformes. « Il y a un projet de loi qui a été adopté par le gouvernement le 05 septembre 2017 et envoyé à l’Assemblée nationale. La procédure a été respectée. Pour assumer ses responsabilités et ses pouvoirs régaliens, est-ce que le gouvernement a besoin d’un médiateur ? Nous sommes conscients de la particularité du dialogue. Si nous nous mettons autour de la table et qu’il s’avère nécessaire que l’une ou l’autre des personnalités togolaises assume la conduite des travaux, on le fera. Parmi les personnalités de l’opposition ou de la majorité, nous avons suffisamment de savoir-faire et de compétence pour assurer la conduite du dialogue. Le Togo n’a pas de crise », a-t-il laissé entendre.
Il a annoncé le démarrage du dialogue inter-togolais avant la fin de l’année 2017 même s’il ne croit pas trop que les participants pourraient parvenir à une solution négociée avant le début de l’année prochaine.
A.Y.
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