©Afreepress-(Lomé, le 20 janvier 2017)- Depuis 2012, le secteur éducatif togolais est secoué par de récurrentes grèves des enseignants. C’est dans l’optique de trouver une solution « viable et durable » à cet état de fait que le gouvernement et les enseignants se sont retrouvés mercredi dernier pour faire le tour des préoccupations posées par les syndicats de l’enseignement.

 L’objectif de cette rencontre, a laissé entendre le Premier ministre Komi Sélom KLASSOU est de créer « un cadre inclusif et élargi » de réflexion sur le secteur de l’éducation. Une rencontre qui a abouti à l’installation d’un groupe de travail dans le secteur de l’éducation dont la mission est de de réfléchir sur l’avenir du système éducatif.

A l’issue donc de ces travaux, le chef du gouvernement a dit « l’importance » que le Président de la République accorde au dialogue et à la concertation. Le but, selon lui, est de maintenir dans le pays, un climat de paix sociale, facteur de développement.

Il faut rappeler par ailleurs que le groupe de travail installé par le gouvernement est composé entre autres des centrales syndicales et des fédérations de syndicats siégeant au  sein du Cadre Permanent de Concertation (CPC), des représentants des parents d’élèves, des enseignants confessionnels et privés. Le ministre des Enseignements Primaire et Secondaire et de la Formation professionnelle et celui de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative sont également membres de cette commission.

Les travaux du nouveau groupe ou cadre élargi de réflexion  sont prévus pour démarrer le 25 janvier 2017.

Théophile K.