Insalubrité de la lagune de Bè : Le député Jean Kissi accuse Faure Gnassingbé et le Contre-Amiral, Fogan Adégnon
©Afreepress-(Lomé, le 26 juillet 2017)-Le député Jean-Joel Koffi Kissi attire l’attention du gouvernement et de l’opinion sur la situation d’insalubrité dans laquelle se trouve le canton de Bè et ses deux lagunes. Dans une Libre Tribune rendue publique ce mercredi, le député s’en prend vertement au président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, qui selon son analyse, est responsable de la situation. « Mais la faute première provient de Faure Gnassingbé qui maintient des cumulards à la tête des sociétés et administrations », tranche-t-il appelant à des mesures « hardies » pour changer les choses.
Lire l’intégralité de la Tribune Libre du député envoyée à la rédaction de l’Agence de presse Afreepress.
Faure GNASSINGBE : Votre Cumulard, ADEGNON fait de Lomé, une VILLE POUBELLE
Dzitri se retournerait mille fois dans sa tombe s’il pouvait voir de ses yeux ce que le régime a fait de Bè, sa cité qu’il a offerte au pays pour en abriter la capitale.
Bè n’est pas seulement un quartier populaire laissé pour compte par le régime où Faure Gnassingbé se rechigne à aménager les routes, mais pousse aussi le rubicond à laisser toute la zone dans un état de viabilisation calamiteuse de sorte que toute pluie même la plus fine que soit, laisse les rues dans un état impraticable.
Comme si cela ne suffisait pas, le régime a fait de la lagune de Bè coté Est du pont, un danger épidémiologique qui fait la honte de toute la capitale et même de tout le pays.
Comment en est-on arrivé là ? Tout est parti d’une concession de dragage accordée à une société étrangère pour exploiter à son profit, la mine d’or qu’est le sable dont regorge la lagune avec pour contrepartie, l’assainissement de la lagune.
Il s’est fait qu’en exploitant ce sable lagunaire, les déchets constitués de boues argileuses et de résidus noirâtres ont été rejetés par le dragage dans la lagune bloquant ainsi les mouvements de l’eau et constituant un sédiment sur lequel pousse une culture indescriptible de nénuphars et de pailles sauvages transformant ainsi cette partie de la lagune en une eau stagnante, puante exécrable où se développe une légion de mouches, de moustiques et d’insectes divers nuisibles à la santé.
La chose s’est étendue sur toute la partie Est de la lagune et les dangers sanitaires que cela représente affecte dangereusement plusieurs quartiers dont Dénouvimé, Sossoukopé, Adanlékponssi et même Kpota.
Cette situation sanitaire dangereuse s’est aggravée par un système de drainage des eaux mis en place par la Délégation spéciale de la ville de Lomé dirigée par le Contre-Amiral, Fogan Adégnon.
En effet pour pouvoir canaliser les eaux ruisselantes des rues perpendiculaires nord et sud vers la lagune, l’Etat a construit des rigoles. L’Etat et la mairie devenus démissionnaires de leur rôle de veille de la bonne utilisation des réalisations publiques a laissé les maisons environnantes connectées leur puisards et fausses septiques dans ces rigoles, le tout se déversant finalement dans la lagune et constituant une source de pollution insupportable au nez. Vous pouvez alors aisément deviner le danger que cela représente pour les poumons des populations riveraines de cette partie de la lagune.
La médiocrité de l’Etat et de la mairie crée ainsi des maladies et tue les populations riveraines à petit feu.
Que fait la mairie de Lomé, c’est les questions que se posent tous les riverains et les étrangers qui pratiquent ce bord de lagune notamment ceux qui utilisent les dizaines de bar des environs et ceux qui séjournent à l’hôtel Nachtigal.
J’accuse. Oui J’accuse et Je dénonce la délégation spéciale de la ville de Lomé qui est incapable de gérer un problème comme celui-là en ce 21ème siècle, s’enrage le député Jean KISSI.
Mais la faute première provient de Faure Gnassingbé qui maintient des cumulards à la tête des sociétés et administrations.
Jean-Joel Koffi Kissi, Député à l’Assemblée nationale