©Afreepress-(Lomé, le 05 oct. 2017)- Des militants et sympathisants ainsi que des milliers d’anonymes ont manifesté mercredi 04 octobre à Lomé et dans plusieurs villes du pays à l’appel de l’opposition pour exiger le retour à la Constitution de 1992 et le vote de la diaspora, a observé un journaliste de l'Agence de presse Afreepress. « Nous exigeons le retour à la Constitution de 1992 avec les conséquences qui en découlent », a indiqué en marge de cette sortie publique, Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition.

Ce jeudi 05 octobre 2017, les manifestations de l’opposition reprennent la route. Baptisée la marche de la colère, la démonstration de ce 05 octobre est présentée par les organisateurs comme celle de la « solution finale » devant contraindre les dirigeants du pays à lâcher prise et à accepter de se plier aux exigences de l’opposition.

Dans les rues de la capitale et en province, l’opposition prévoit d’organiser une journée de vacarme qu’elle qualifie d’inédite. Les manifestants sont appelés à se munir de gongs, de sifflets, de tam-tams, de casseroles, de trompettes et de tout ce qui peut faire du bruit qu’ils feront crépiter tout au long de la procession pour, selon les organisateurs, réveiller les autorités togolaises de leur torpeur.

« Nous allons maintenir la pression », a déclaré Jean-Pierre Fabre mercredi à la fin de la première journée de manifestation.

De leur côté, des associations proches du parti au pouvoir tiennent des meetings dans la capitale Lomé, pour exprimer leur soutien aux organes d’Etat et condamner toute tentative de prendre le pouvoir par la force et dans la rue.

A.Y.