La Lettre du Continent accusée de «colporter de fausses informations sur le Togo »
©Afreepress-(Lomé, le 23 novembre 2017)- Le journal payant en ligne, La Lettre du Continent s’intéresse particulièrement à l’actualité togolaise ces derniers temps. Il ne passe pas de semaine sans que le journal d'investigation et d'enquête français ne fasse des révélations sur le Togo et ses gouvernants, sur l’organisation sécuritaire autour du Chef de l’Etat et sur les potins de la gouvernance dans le pays. Mais, pour beaucoup de ses lecteurs togolais, tout n’est pas vérité d’évangile dans La Lettre du Continent et la plupart des informations contenues dans les colonnes de ce journal de droit français, sont « fausses » et dénuées de toute objectivité.
C’est ce que soutient mordicus le journal « Le Combat du Peuple » dans sa dernière parution.
Le Togo, introduit ce journal, est un petit coin de l’Afrique de l’Ouest dont l’histoire a toujours aiguisé l’appétit des médias en France parce que c’est une proie facile. « Il est très constant que des journaux écrivent n’importe quoi sur notre pays sans courir le moindre risque de démenti même s’il s’agit des affabulations. A preuve, dans sa parution N°763 du 25 octobre 2017, la Lettre du Continent, dans un papier fourre-tout, sans aucun fond de vérité, a publié un article sur le Togo sous le titre : « MEDIATION, INFORMATION, le Billard à trois bandes de Faure GNASSINGBE », malheureusement repris abondamment sur les réseaux sociaux. Entre autres, il avait affirmé que l’avocat Pacôme ADJOUROUVI a rejoint au passage, ses confrères Maîtres Coffi AQUEREBURU et Martial AKAKPO pour assurer la défense des sociétés publiques togolaises. Ce qui est faux et archi faux. Une telle allégation est la preuve formelle que La Lettre du Continent est devenue un vecteur de mensonges dans le but évident de nuire », avance Le Combat du Peuple qui s’interroge sur les « réelles motivations » du journal payant en ligne.
Si Pacôme ADJOUROUVI est nommé conseiller spécial de la Présidence de la République, comment peut-il en même temps défendre les intérêts des sociétés publiques togolaises ? La Lettre du Continent peut-elle prétendre ignorer l’incompatibilité fonctionnelle entre la profession d’avocat et l’exercice de fonction publique de conseiller du Chef de l’Etat ? s’interroge l’hebdomadaire togolais qui rapporte qu’en dehors de Me Coffi AQUEREBURU, Maîtres TCHALIM Tchitchao, N’DJELLEY Ably Edah, DANDAKOU Patrice, BATAKA Wlè-Mbanéwar assurent eux-aussi au quotidien la défense des sociétés d’Etat, ce qui n'est pas le cas avec Maîtres Pacôme ADJOUROUVI et Martial AKAKPO.
Pour illustrer ses propos, le journal togolais rappelle que La Lettre du Continent avait dans un passé récent confondu Me Martial AKAKPO avec Me AQUEREBURU et avait « faussement » soutenu que Me Martial AKAKPO représentait le cabinet AQUEREBURU en France à Neuilly-Sur-Seine.
« D’après nos informations Me AKAKPO mécontent avait dû menacer de procès en France, La Lettre du Continent avant qu’elle n’ait accepté de démentir les propos mensongers après plusieurs mois de résistance. Il est donc patent que La Lettre du Continent se croyant en territoire conquis au Togo, se livre à toutes sortes de manipulations de l’opinion pour déstabiliser le régime en place. Nous ne saurons dire actuellement la finalité réelle poursuivie à travers cette entreprise de désinformation avérée », conclut le journal de Lucien Mensah.
G.K.
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