© Afreepress
Le MPSP s’engage pour une Afrique développée et épanouie
©AfreePress-(Lomé, le 6 juillet 2018)- Les premiers responsables du Mouvement Patriotique pour le Salut du peuple (MPSP) ont présenté jeudi, leurs projets et idéaux.
L'objectif du MPSP, a fait savoir son président National, Yempapou Yemboamé est d’amener les Africains et surtout les Togolais à travailler afin de détruire les barrières qui empêchent le développement du continent africain.
« Ces barrières sont essentiellement la politique qui fait en sorte que les gens se retrouvent dans leurs coins ne pouvant plus se mettre ensemble pour réfléchir au développement. Il y a aussi la religion sans oublier les problèmes Nord/Sud », a-t-il laissé entendre.
Pour atteindre ses objectifs, le MPSP compte mettre en place une stratégie participative et invite l’Etat à s'y joindre. « Nous voulons faire en sorte que dans notre pays, à un certain moment donné, si nous avons un millions de personnes, sur la base de contribution mensuel de 1000 FCFA qu’on puisse réunir 1 milliard de FCFA chaque mois pour financer des projets de développement », a expliqué Yempapou Yemboamé.
Les deux (2) actions phares du MPSP sont entre autres, la mise en œuvre d’un projet de production et de transformation du maïs et du soja devant permettre à tous les togolais de consommer local et sainement. Le MPSP entend également encourager le don de sang de ses militants afin de les amener à se faire dépister de l’hépatite B tout en étant solidaires.
Lancé officiellement le 23 juin dernier à Atapkamé, le MPSP a outillé ses équipes de coordination régionale et préfectorale sur la maîtrise de ses projets de développement personnel.
Il entend travailler à l’unification des cœurs des africains, au changement des mentalités afin d’avoir des Hommes intègres prêts à accompagner le développement de l‘Afrique.
Christelle A.
Togo: La 2ème édition du MaBest bat son plein à Lomé
©AfreePress-(Lomé, le 6 juillet 2018)- Les activités inscrites à l'agenda de la 2ème édition du « Marché du Bien-être et de la Santé au Togo (MaBest) » se poursuivent. Officiellement lancée mercredi dernier à Lomé et placée sous le thème : « Sois acteur de ta propre santé », cette édition est couplée d’une campagne de sensibilisation sur l’importance du don de sang.
À en croire Basile MIGNAKE, président du comité d’organisation, un accent est particulièrement mis cette année sur les comportements à adopter pour s'assurer une parfaite santé de façon « permanente ».
Le MaBest est aussi une occasion pour les organisateurs d’expliquer au public ce que chaque individu devrait faire pour se prendre efficacement en charge.
" Nous avons nos produits locaux qui sont très efficaces, qui sont des aliments nutritifs. Et donc, nous avons tous les paramètres pour être en bonne santé", a indiqué à cette occasion Basile MIGNAKE.
La décision de mettre l'accent au cours de cette édition sur le don de sang, s'explique selon M. MIGNAKE par le fait qu’il est observé une pénurie de poches de sang dans les formations sanitaires du pays.
Il est question d’apporter cette information au public en vue de mettre chacun devant sa responsabilité et inciter les Togolais à accepter de donner davantage de leur sang pour enfin éviter ces pénuries qui occasionnent des pertes en vies humaines.
La cérémonie officielle d’ouverture a enregistré la présence du représentant du ministre de la Santé et de la Protection Sociale, FETEKE Lochine et du directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS).
Théophile K.
Politique : Gilbert Bawara et Brigitte Adjamagbo-Johnson commentent la déclaration du Président Macron sur la crise au Togo
©AfreePress-(Lomé, le 6 juillet 2018)- « Le statuquo n’est pas possible au Togo ». Cette phrase prononcée mercredi par le Président français, Emmanuel Macron en marge de sa visite de travail au Nigeria, est beaucoup commentée au Togo.
Interrogées par RFI ce vendredi 06 juillet 2018, plusieurs personnalités politiques togolaises (opposition et pouvoir y compris) ont donné leurs compréhensions de cette sortie médiatique de M. Macron.
Selon la coalition des 14 partis de l’opposition, le President Macron appelait à faire des réformes approfondies dans le pays. « Pour nous, ça veut dire simplement qu'il nous faut faire des réformes pour créer les conditions véritablement démocratiques et transparentes et donner confiance aux Togolais pour qu'ils aillent aux élections et ça ne peut se faire que par une transition au cours de laquelle il aura une mise en œuvre consensuelle de l’accord que nous aurons trouvé pour que nous puissions aller aux élections à la fin de l’année », a déclaré Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition.
Les autorités togolaises quant à elles, trouvent dans cette déclaration, des motifs de satisfactions.
« Les propos du président Emmanuel Macron reflètent également la position du gouvernement togolais. Le gouvernement et sa majorité ne sont pas disposés à se situer dans une logique de statuquo. Nous avons toujours insisté sur deux exigences. D’une part un esprit d’ouverture et de recherche du compromis mais en même temps la détermination et l’engagement à aller au bout du processus en veillant à ce que les reformes politiques notamment constitutionnelles puissent être opérées en vue de renforcer la démocratie et faire en sorte que les aspirations du peuple puissent être assurées », a indiqué le Ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara.
Raphaël A.
Le Togo offre un siège à l’UNREC à Lomé en présence de la Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies
©AfreePress-(Lomé, le 6 juillet 2018)- La Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies et Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Mme Izumi NAKAMITSU, accompagnée du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Yark Damehane, a procédé jeudi 5 juillet 2018 à Lomé, à l’inauguration officielle du nouveau siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC). Un centre offert par l'État Togolais à l'institution onusienne.
En marge de la cérémonie d’inauguration, il a été procédé au lancement officiel d’un projet de marquage et de contrôle des armes légères et de petits calibres au Togo et à Madagascar. Un projet financé à plus de 630.000 dollars US par la République du Japon.
C’était en présence des représentations du corps diplomatique au Togo, du Chargé d’Affaire à l'Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, UEZONO Hideki et du Directeur de l’UNREC, Anselma Yabouri.
L'implantation du siège de l’UNREC en tant que centre de représentation du Bureau régional des Nations Unies pour les Affaires de Désarmement, n’est que l’expression du grand intérêt porté par le gouvernement du Togo, a indiqué la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, Mme Izumi NAKAMITSU qui a salué l’engagement du Togo aux côtes de l'UNREC.
Aussi, l'émissaire de l’ONU s’est-elle réjouie de l’occasion qui lui a été offerte de procéder au lancement du projet de marquage et de contrôle des armes légères et de petits calibres au Togo et à Madagascar.
Pour le Chargé d’Affaires à l'Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, le projet permettra d’accumuler des expériences dans la lutte contre la prolifération et la circulation illicites des armes légères et de petits calibres dans les deux pays et renforcer les actions entreprises par leurs gouvernements dans le domaine.
« Le projet aura également des effets très bénéfiques à l’échelle du continent dans son ensemble », a-t-il indiqué.
De son côté, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a rappelé les efforts consentis par le gouvernement du Togo dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région.
Il a par ailleurs réaffirmé la « détermination » du gouvernement à poursuivre ses actions pour combattre la circulation des armes en vue d’assurer la protection des populations.
Il faut rappeler que le Togo est le premier pays africain à accueillir la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, Mme Izumi NAKAMITSU, depuis sa prise de fonction.
Raphaël A.