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La Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, Mme Izumi NAKAMITSU reçue par le Chef du gouvernement

©AfreePress-(Lomé, le 5 juillet 2018)- Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a reçu en audience jeudi 05 juillet 2018, la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies et Haute-Représentante pour les affaires de désarmement de l’Organisation des Nations Unies, Mme Izumi NAKAMITSU.

En visite à Lomé dans le cadre de l’inauguration du nouveau siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), l’émissaire de l’ONU est allée remercier le gouvernement togolais pour son engagement à promouvoir la paix et la sécurité dans la sous-région.

« Je suis à Lomé pour remercier les autorités togolaises pour la très bonne coopération qu’elles nous apportent en abritant le siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique car à partir de ce centre qui est basé à Lomé, nous menons nos activités de promotion de la paix et du désarmement dans tous les 54 États du continent. Nous apprécions l’appui que le gouvernement nous apportent», a affirmé Mme NAKAMITSU au sortir de l'audience.

Elle a par ailleurs félicité le Togo pour son élection au Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine et pour son rôle en matière de paix et de désarmement dans la sous région et dans le monde.

« J’ai discuté avec le Premier ministre des possibilités d’approfondir la coopération entre le Togo et les Nations Unies afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique. Le Togo joue un rôle important en matière de paix et de sécurité, car le Togo participe à différents processus, non seulement au niveau global, mais aussi dans le cadre des organisations régionales comme la CEDEAO et l’Union Africaine (…)», a également souligné Mme NAKAMITSU

Il faut rappeler que la Secrétaire Générale Adjonte des Nations Unies et Haute-Représentante pour les affaires de désarmement de l’ONU participera dans la soirée de ce jeud à Lomé, à la cérémonie d’inauguration officielle du nouveau siège de l’UNREC offert par le gouvernement togolais. Elle procédera également, avec les autorités togolaises, au lancement d’un projet de marquage et de contrôle des armes légères et de petit calibre financé par le gouvernement de la République du Japon.

Etaient présents à cette audience, le ministre de la Sécurité et de Protection civile, le général Yark Damehane et le Directeur de l’UNREC, Anselma Yabouri.

Raphaël A.

Manifestations de la coalition : Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson répond au CJD 

©AfreePress-(Lomé, le 5 juillet 2018)- La coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition a démenti ce jeudi 5 juillet 2018, l’information relayée par plusieurs médias ainsi que certaines organisations de la société civile, selon laquelle, la coalition prévoit « d’intenses » manifestations dans le pays avant la décision des Chefs d’Etat de la CEDEAO qui vont se réunir le 31 juillet à Lomé pour rendre public une feuille de route pour une sortie de crise au Togo.  

Interrogée ce jeudi sur une radio de la place, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a rejeté cette affirmation tout en précisant qu’aucune lettre d’information de la coalition n’a été adressée aux autorités les informant de l’organisation de manifestations dans le pays.

« Nous n’avons pas encore à ce jour fait une demande de manifestation. Je pense que vous êtes trop pressés mais la coalition annoncera d’ici peu son programme de juillet », a-t-elle déclaré.

La responsable de la coalition a par ailleurs dénoncé ce qu’elle qualifie de « manipulation » des organisations de la société civile à l’instar du Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) qui viennent de saisir le ministre de l’administration territoriale sur les conséquences de futures manifestation dans le pays. 

« Ils  sont manipulés par le régime. Notre souhait est de libérer tout le monde et tout le monde sera libéré, tous les Togolais finiront par être libérés y compris les militants d'Unir eux-mêmes et tous ces jeunes qui créent des associations », a laissé entendre Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson avant de rappeler que le droit de manifester est un « droit constitutionnel »  que les  facilitateurs de la CEDEAO ont réaffirmé à la dernière rencontre.

Raphaël A.

Prochaines manifestations publiques de la C14 : Des organisations de la société civile contre la reprise des marches

©AfreePress-(Lomé, le 5 juillet 2018)- La Coalition de l’opposition réunie au sein de la C14 annonce de nouvelles manifestations sur toute l’étendue du territoire national. Elle a fait connaître lundi dernier son intention de remobiliser ses militants et sympathisants pour des démonstrations de force à travers tout le pays. Une éventualité qui ne réjouit pas du tout une partie de la société civile togolaise incarnée par le Collectif des Organisations de la Société Civile (OSC) pour une Diplomatie Non Gouvernementale (DNG), avec à sa tête le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD).

Ce collectif vient de faire parvenir au Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi un courrier dans lequel il met en garde les organisateurs de ces manifestations contre les conséquences qui pourraient en découler et demande « humblement au Gouvernement de bien vouloir transmettre aux facilitateurs que toutes marches futures risquent de provoquer une colère insoupçonnée des populations contre les éventuels organisateurs qui, selon elle, ne se soucient guère des difficultés quotidiennes du peuple.

Ces Organisations de la Société Civile (OSC) pour une Diplomatie Non Gouvernementale (DNG), exhortent les partis politiques engagés dans le dialogue inter-togolais à travailler avec responsabilités pour régler au mieux et au plus tôt leurs différends politiques entre eux afin de libérer le peuple de cette situation. Au cas échéant, elles affirment qu’elles seront contraintes et forcées de se mêler en tant que troisième force, à la crise et de réagir sans retenue.

Ces organisations avancent que les manifestations projetées sont de nature à mettre à mal l’accalmie et la stabilité retrouvées dans le pays et à causer encore du tort à l’économie nationale en mettant en avant dans leur courrier, le fait que depuis le mois d’août 2017, d’importantes missions économiques accompagnées d’éminents hommes d’affaires, ont choisi le Togo comme porte d’entrée en Afrique de l’Ouest pour leurs investissements dans la sous-région. Mais ont dû annuler toutes ces opportunités d’affaires qui s’offraient au pays à cause de la situation qui prévalait. Mais avec la relative accalmie et stabilité retrouvées, le Togo, disent-elles connait à nouveau un attrait de la part de ces opérateurs économiques.

« La plupart d’entre nous, opérateurs économiques, sommes tous endettés et nous n’honorons que difficilement nos engagements vis-à-vis de l’Etat, de nos partenaires, de nos personnels et de nos familles. La même situation se fait sentir au niveau des revendeuses et de l’ensemble des ouvriers qui ne vivent quotidiennement que grâce à leurs revenus», indique le Collectif qui estime que si on ne prend garde, le pays risque de retomber dans les mêmes difficultés d’il y a quelques mois.  Ce qui fera du secteur privé du Togo une victime de plus.

Pour finir, le Collectif des Organisations de la Société Civile (OSC) appelle les acteurs politiques togolais à prendre en compte l’intérêt des organisations de la société civile dans la résolution du problème togolais. « Par la présente, nous rappelons au gouvernement que dans cette crise il ne faut pas perdre de vue le volet socioéconomique. Cette crise sociopolitique a été aggravée par des marches anarchiques de l’opposition ; marches qui paralysent encore nos activités économiques dans son ensemble et entament gravement le moral des entrepreneurs et investisseurs », précise la lettre.

Pour rappel, la CEDEAO se prononcera définitivement le 31 juillet prochain dans la situation togolaise et soumettra ses recommandations pour une sortie de crise.

A.Y.

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