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Sommet CEDEAO-CEEAC de Lomé : Le Togo plaide pour le droit de poursuite, l’extradition des criminels et la levée des obstacles judiciaires
©AfreePress-(Lomé, le 30 juillet 2018)- Le sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) des 30 et 31 juillet 2018, a officiellement démarré ce lundi à Lomé à l’issue d’une cérémonie d’ouverture solennelle en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement des deux regroupements régionales, a constaté l’Agence de presse AfreePress.
Dans son discours de bienvenue, Faure Gnassingbé, Président de la République du Togo et Président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO, a exprimé sa gratitude à ses pairs pour les « efforts consentis pour que ce Sommet Conjoint tant attendu se tienne en ce jour et pour avoir fait honneur au Togo de l’abriter ».
Il a par la suite, mis en exergue la proximité géographique, socio-culturelle et économique de l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest. Une proximité frontalière qui, a-t-il dit, crée des liens, des interdépendances et des influences aux niveaux des Etats et des populations de ces deux ensembles et font que les deux régions partagent les mêmes problématiques sécuritaires. « En effet, le partage de frontières terrestres et maritimes communes rend nos deux régions vulnérables aux nombreuses menaces sécuritaires et environnementales dans le Golfe de Guinée notamment la piraterie, le trafic de pétrole, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et le déversement de déchets toxiques dans la mer, etc. Nos deux régions subissent également d’autres activités illicites transfrontalières, notamment le trafic des armes, le trafic d’êtres humains, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent », a énuméré le Président Faure Gnassingbé.
Il a pour finir, invité les participants au sommet de Lomé à prendre en compte les menaces auxquelles les deux organisations font face ce qui, a-t-il insisté, doit les obliger à faire en sorte que les frontières ne constituent pas un obstacle à l’action effective et efficace des forces de défense et de sécurité. « Nous nous devons de régler au cours de ce Sommet les problèmes qui se posent à la coopération opérationnelle effective et efficace entre nos forces de défense et de sécurité en levant notamment les obstacles à l’entraide judiciaire, à l’extradition, à la coopération en matière de police criminelle, au droit de poursuite. Je suis certain que la détermination que nous partageons tous dans cette salle nous guidera vers des décisions courageuses, ambitieuses et concrètes pour que ce Sommet marque notre Histoire commune », a-t-il conclu.
Des propos partagés par Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise et Président en exercice de la CEEAC qui a souhaité la mise en place d’un mécanisme mixte entre les deux regroupements sous régionales pour s’atteler à la résolution des questions soulevées par le Président togolais. Des questions de sécurité et de terrorisme dans les deux espaces.
L’Union africaine par la voix du Tchadien, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine a salué l’initiative et marqué le soutien et l’adhésion de son organisation à cette démarche. « Ce sommet traduit la reconnaissance de tous que les efforts déployés jusqu’ici pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, ne sont pas suffisants », a indiqué Moussa Faki Mamahat qui a appelé les dirigeants présents à Lomé à redoubler d’effort pour apporter une solution aux conflits qui déchirent le continent africain.
Il a pour finir appelé les premiers responsables de la CEDEAO et de la CEEAC à travailler pour mettre fin à tous les conflits et guerres sur le continent d’ici une dizaine d’années. « L’UA sera résolument engagée aux côtés des organisations sous régionales pour atteindre ces objectifs », a-t-il promis.
Rappelons que le sommet conjoint CEDEAO-CEEAC de Lomé est placé sous le signe de la Paix, la Stabilité, la Sécurité et la Lutte contre le Terrorisme et l’Extrémisme Violent en Afrique.
Il sera également consacré à la résolution de plusieurs crises à caractère politique en Afrique dont celle du Togo avec des recommandations de sortie de crise de la CEDEAO très attendues par les Togolais.
Olivier A.
Sommet CEDEAO-CEEAC : Faure Gnassingbé accueille une vingtaine de ses pairs
©AfreePress-(Lomé, le 29 juillet 2018)- A quelques heures de l'ouverture officielle des travaux du sommet conjoint de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest - Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEDEAO-CEEAC), premier sommet du genre dans la vie des deux organisations sous régionales, plusieurs Chefs d'État des pays devant y prendre part, arrivent déjà à Lomé. Le ballet des avions s'est succédé dimanche 29 juillet 2018 à l'Aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé Tokoin, a constaté l'Agence de presse AfreePress.
Les présidents Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Muhamadou Issifou du Niger, le Nigérian Muhammadu Buhari, Alpha Condé de la Guinée, Georges Weah du Liberia, Nana-Addo Akufo du Ghana, le burkinabè Roch-Marc Christian Kaboré, le Congolais Dénis Sassous Nguesso, Julius Maada Bio de la Sierra Leone, Manuel Pinto da Costa de Sao Tomé-et-Principe, Faustin-Archange TOUADERA de la République Centrafricaine, le Sénégalais Macky Sall et le Vice-Président Bornito de Sousa de l'Angola, ont atterri à l'aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé où ils ont été tour à tour accueillis par le Chef de l'État togolais, Faure Gnassingbé, président en exercice de la conférence des chefs d'Etat de la CEDEAO.
Ils participent ce lundi 30 juillet 2018, au sommet conjoint CEDEAO-CEEAC initié par les présidents togolais Faure Gnassingbé et gabonais Ali Bongo et qui portera sur la paix, la sécurité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au sein des deux communautés.
Les Chefs d'État et de gouvernements prendront part également à deux autres rencontres de haut niveau dans la capitale togolaise notamment, la 20ème session ordinaire des Chefs d’Etat et gouvernements de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et la rencontre des Chefs d'État de la CEDEAO le 31 juillet prochain
En rappel, plus de 26 Chefs d'État sont attendus à Lomé.
Raphaël A.
Les députés de la CEDEAO globalement satisfaits des résultats obtenus sous le mandat du Président Faure Gnassingbé
©AfreePress-(Lomé, 29 juillet 2018)- L'Institut de Prospective et de Sécurité, un institut européen spécialisé sur des questions de terrorisme et d'extrémisme en Afrique, à présenté ce dimanche 29 juillet, les résultats d'un sondage réalisé sur les missions de la CEDEAO.
Les résultats de ce sondage ont été présentés à la presse par le grand reporter Bruno Fanucchi, en collaboration avec le journal Fraternité Matin de la Côte d'Ivoire, la télévision New Word TV du Togo et le site Africa13 installé à Paris.
Au total dix (10) questions ont été posées à un échantillon de 1783 députés des parlements des pays membres de la CEDEAO et ceux du parlement communautaire basé au Nigeria.
Et selon 57% des sondés, depuis sa création en 1975, la CEDEAO a travaillé et a atteint ses missions et objectifs. L'objectif le plus important que l'organisation a atteint et qui fait la fierté des députés interrogés est celui de la libre circulation des personnes et des biens dans la communauté. Plus de 49% des personnes sondées saluent les efforts réalisés sur cette question par la CEDEAO.
Quelle est l'appréciation des députés des pays membres de la CEDEAO sur le mandat du Président togolais, Faure Gnassingbé à la tête de l'organisation sous régionale depuis plus de 12 mois ?
Selon les résultat du sondage, 7,9 députés sur 10 ont salué la décision prise par le président de la conférence des chefs d'Etat de la CEDEAO de renforcer la force du G5 Sahel par la force en attente de la CEDEAO. 7,3/10 se félicitent de la manière dont la crise gambienne à été gérée par l'organisation et 6,8/10 se disent séduits par la résolution de la crise Bissau Guinéenne et par les accords de Lomé.
En ce qui concerne le sommet de Lomé des 30 et 31 juillet et les sujets qui y seront abordés, 75% des personnes sondées se félicitent de l'entrée prochaine du Maroc au sein de la CEDEAO alors que 25% se sont montrées plus réservées et auraient souhaité que la question soit mieux étudiée avant tout accord.
Sur le retour de la Mauritanie dans l'organisation sous régionale, plus de 60% des députés interrogés se sont dit ouverts à la démarche tandis que 44% se montrent insatisfaits à l'égard des relations que la CEDEAO entretient avec les autres organisations sous régionales.
Il faut aussi noter que le chef de l'Etat togolais et Président en exercice de la CEDEAO, a salué l'initiative et remercié les promoteurs de cette enquête pour la pertinence de leur démarche.
Il faut rappeler que Lomé, la capitale du Togo accueille du 30 au 31 juillet 2018, trois importants sommets à savoir le sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'UEMOA, celui de la CEDEAO et de la CEEAC et la rencontre des Chefs d'État et de gouvernements de la CEDEAO.
Le sondage à été réalisé du 15 juin au 18 juillet 2018 sous le mandat du président Faure Gnassingbé à la tête de la CEDEAO.
Raphaël A.
CEDEAO-CEEAC : Une réunion ministérielle donne le ton du sommet "inédit" des Chefs d'État
©AfreePress-(Lomé, le 29 juillet 2018)- Le Sommet conjoint de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEDEAO-CEEAC) se tiendra le 30 juillet prochain dans la capitale togolaise. En prélude à cette rencontre de haut niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernements, une réunion ministérielle des pays membres CEDEAO-CEEAC axée sur les questions de paix et de sécurité au sein des communautés africaines s'est tenue ce samedi 28 juillet 2018 à Lomé, a appris l’Agence de presse AfreePress.
Présidée par le ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, le Professeur Robert Dussey, la rencontre a permis aux participants de se pencher sur les questions de paix, de sécurité et du terrorisme qui constituent des préoccupations communes pour les pays et préparer un document qui sera soumit aux Chefs d’Etat et de gouvernements le 31 juillet prochain à Lomé.
Selon le Ministre togolais, pour gagner la bataille contre le phénomène de l’insécurité dans les deux communautés, il est important de mettre en place une synergie d’actions par le renforcement des coopérations des pays des deux organisations régionales. « Le défi est collectif et la riposte doit être collective », a déclaré le Chef de la diplomatie togolaise, à l’ouverture des travaux.
Il a salué la « vision » et la « détermination » des Chefs d’Etat togolais, Faure Gnassingbé président en exercice de la CDEAO et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba qui est également président de la CEEAC, initiateurs de ce sommet qui a pour but de renforcer les coopérations pour la sécurité et la lutte contre les extrémismes et le terrorisme.
Plus de 26 pays (15 pays de la CEDEAO et 11 pays de la CEEAC) ainsi des institutions internationales de maintien de la paix prendront part à ce sommet.
Raphaël A.