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Développement socio-économique : Une délégation de l’OMM chez le Premier ministre, Komi Selom Klassou
©AfreePress-(Lomé, le 1er juin 2018)- Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a reçu vendredi 01 juin 2018 au siège du gouvernement à Lomé, une délégation de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Délégation conduite par le Directeur général de la Météorologie nationale, Dr Latifou ISSAOU.
La délégation selon les informations reçues par l'Agence de presse AfreePress, est allée rendre compte au Chef du Gouvernement des résultats d’un atelier de consultation nationale tenu à Lomé du 29 au 31 mai dernier.
Un atelier qui a porté sur le cadre national des services climatologiques du Togo, a appris l’Agence de presse AfreePress.
Selon un communiqué rendu public par la Direction de la communication de la Primature, la délégation a, au cours de cette audience, remercié le gouvernement pour les « facilités » offertes à l'équipe d'organisation. Elle a en outre, sollicité les orientations et conseils des autorités du Togo pour l’opérationnalisation des recommandations issues de l’atelier de Lomé.
« Nous avons été très séduits d’écouter le Premier ministre qui est un homme très averti, qui a une maîtrise exceptionnelle du sujet et qui nous a édifiés sur beaucoup de points par rapport à différentes stratégies que nous pouvons mettre en œuvre dans le cadre de l’opérationnalisation du cadre national des services climatologiques du Togo et faire en sorte que cela puisse prendre en compte les différents pans du programme national de développement socio-économique du Togo », a déclaré Dieudonné Pascal Alda YAYA, Coordonnateur régional du Cadre mondial pour les services climatologiques, Expert de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) à sa sortie d'audience.
Il faut rappeler que les participants de l’atelier de consultation nationale, que sont les acteurs nationaux utilisateurs de l’information climatologique se sont également rendus sur le terrain pour échanger avec les usagers des zones rurales.
L’objectif de cette visite selon les responsables d’OMM, est de faire le point des résultats des consultations aux populations et de recueillir leurs points de vue sur ces mêmes résultats.
Raphaël A.
Université de Lomé : Les enseignants-chercheurs en grève pour exiger que le SRI n'intervienne plus dans les problèmes académiques
©AfreePress-(Lomé, le 1er juin 2018)- Réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. C'est ce qui motive les enseignants chercheurs de l'Université de Lomé, l'une des deux universités d'État du pays à entrer en grève.
Les raisons qui motivent ce mouvement d’humeur qui démarre à partir du 4 juin 2018 à l’Université de Lomé sont notamment, la prise en compte des augmentations obtenues depuis 2011 dans le cadre du calcul des pensions des retraités, le remboursement des cotisations des enseignants-chercheurs contractuels intégrés dans la fonction publique à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale,le versement du reliquat de l’accord de novembre 2011, l’intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur la liste d’aptitude du CAMES, la mise à disposition de moyens pour les recherches (bureaux, laboratoires, équipements et de fonds de fonctionnement, la possibilité d'effectuer des voyages d’étude pour tout enseignant-chercheur..), l’élection des Doyens des Facultés par tous les enseignants, la programmation d’effectifs raisonnables d’étudiants dans les salles de cours et travaux dirigés, la suppression des devoirs de dimanche, la mise en place de mesures de protection du personnel et de leurs bien lors des manifestations des étudiants et l'engagement des autorités universitaires à dédommager et à rembourser les soins de santé des enseignants chercheurs victimes des manifestations et à mettre en œuvre le principe du tiers payant et la non intervention du Service de Renseignement et d’Investigation (SRI) dans la gestion des notes des examens au mépris des dispositions universitaires compétentes.
Aucun cours ne sera assuré sur le campus universitaire durant la période de la grève, a appris l’Agence de presse AfreePress.
Théophile K.
Journée de l’arbre : Une centaine de jeunes plants mis en terre à l’EPP Soviépé et de Yokoé par l'ONG NUAKE
©AfreePress-(Lomé, le 1er juin 2018)- L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) « Nuaké » a respecté la tradition en mettant en terre, une centaine de jeunes plants d’arbres de melissa, badamier et cayats sénégalaises dans la cour de l’Ecole Primaire Publique de Bè Soviépé et de Yokoé dans la préfecture du Golfe.
Ce geste, a indiqué l’administrateur de l’ONG « Nuaké », Serge Komlavi Akado, s’inscrit dans le cadre du projet « Nuage Journée Nationale de l’Arbre (NJNA » élaboré en 2014.
Cette opération de mise en terre des plants a mobilisé des élèves, enseignants ainsi que plusieurs membres du Comité de Développement de Quartier (CDQ) des localités visitées.
« Les enfants sont souvent au cœur de nos activités. Aujourd’hui, nous sommes venus les sensibiliser et les impliquer dans le processus de plantation et de protection des arbres », a indiqué à AfreePress, Serge Akodo.
L’objectif a-t-il insisté, n’est pas d’avoir un maximum d’arbre dans ces écoles mais c'est plutôt de pouvoir inculquer cette activité aux enfants pour qu’une fois adultes, ils puissent pérenniser cette action.
Les bénéficiaires ont exprimé leur joie et promis à l’ONG Nuaké de bien prendre soin des jeunes plantes mises en terres.
L’ONG « Nuaké » est une association apolitique à but non lucratif créée en 2010 dans le but principal d’assurer le bien-être des populations à travers l’appui à l’éducation des jeunes et l’échange interculturel dans un environnement sain.
L’association intervient dans le domaine de l’éducation du développement, de l'Agro-écologie et de la protection de l’environnement.
Faciliter l’intégration des jeunes dans leur milieu en leur inculquant des connaissances pratiques, des valeurs morales et civiques, œuvrer pour la scolarisation de la jeune fille en milieu rural, promouvoir l’échange entre les cultures, l’amitié et la coopération internationale entre les peuples du monde entier, lutter contre la dégradation de l’environnement. Tels sont entre autres les missions de l’ONG « Nuaké ».
Christelle A.
Agriculture : La campagne cotonnière 2018-2019 officiellement lancée à Kara
©AfreePress-(Lomé, le 1er juin 2018)- La nouvelle campagne cotonnière 2018/2019 a été officiellement lancée jeudi 31 mai 2018 au Togo. C’était à l’issue d’une rencontre de deux jours organisée par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) à l’endroit des acteurs de la filière venus de l’ensemble des régions du pays, a appris l’Agence de presse AfreePress.
Cette rencontre qui a eu lieu du 30 au 31 mai 2018 à Kara, marque selon les premiers responsables de la NSCT, la fin de la campagne 2017-2018 avec les dernières opérations d’égrenage le 25 avril 2018.
Au cours de ces assises, les acteurs de cette filaire ont eu à faire une évaluation des résultats de la campagne cotonnière 2017/18, le bilan de la campagne de collecte, l'évacuation et l'égrenage. Ils ont également échangé sur la qualité et la commercialisation de la fibre et des graines.
« Les analyses des performances de la campagne 2017/2018 ont permis de prendre les dispositions appropriées pour une gestion efficiente de la campagne 2018/2019 », a indiqué le Directeur de la SNCT, Nana Adam NANFAME.
Selon lui, la productivité de la campagne 2017-2018 a connu une progression considérable malgré les « fortes » perturbations causées par des anomalies climatiques caractérisées par des déficits pluviométriques à certains endroits du pays et des inondations ailleurs.
Pour le compte de ladite campagne, il a été produit au Togo, un total de 117.000 tonnes de coton-graine contre 108.000 tonnes au cours de la campagne précédente, soit une progression de 8%.
168.000 hectares ont été emblavés contre 129.000 pour la campagne 2016-2017.
« La filière reste un levier important de lutte contre la pauvreté en milieu rural avec plus de 17 milliards 500 millions versés aux producteurs au titre de la vente du coton-graine en terme de revenu net, suite à un prix final de 260 F/Kg, qui reste l’un des plus élevés de la sous-région », informent les responsables de la NSCT dans un communiqué.
Pour le compte de la nouvelle campagne 2018/2019 qui s’annonce, ont-ils précisé, les acteurs de la filière se sont fixés un objectif d’emblavure de 180.000 hectares pour une production en hypothèse basse de 140.000 tonnes.
Au cours de cette rencontre, le prix initial d’achat du coton graine a été fixé à 250 F/kilo pour le compte de la campagne 2018/2019 pendant que les prix des différents intrants connaissent une baisse.
Il est à rappeler que dans sa vision stratégique, la filière cotonnière togolaise ambitionne de produire 200.000 tonnes de coton-graine à l’horizon 2022.
Raphaël AZIAMADJI