©AfreePress-(Lomé, 29 juillet 2018)- L'Institut de Prospective et de Sécurité, un institut européen spécialisé sur des questions d'extrémisme en Afrique particulièrement en Afrique de l'ouest, à présenté ce dimanche 29 juillet, les résultats d'un sondage réalisé sur l'historique et les missions de la CEDEAO.

Les résultats de ce sondage ont été présentés à la presse par M. Bruno Fanucchi en collaboration avec le journal Fraternité Matin de la Côte d'Ivoite, la télévision New Word TV du Togo et le site Afrika13 installé à Paris. Au total dix (10) questions ont été posées à un échantillon de 1783 députés des parlements des pays membres de la CEDEAO et ceux du parlement communautaire basé à Aviez au Nigeria. Selon 57% des sondés, la CEDEAO à atteint ses missions et objectifs depuis sa création. L'objectif le plus important que l'organisation a atteint et qui fait même fierté des députés interrogés est la question de la libre circulation des personnes et des biens dans la communauté. Plus de 49% des personnes sondées saluent pas efforts réalisés sur cette question. Quelle est l'appréciation des députés des pays membres de la CEDEAO sur le mandat du Président togolais, Faure Gnassingbé à la tête de l'organisation sous régionale ? 

Selon les résultat du sondage,  7,9 députés sur 10 ont salué la décision prise par le président de la conférence des chefs d'Etat de la CEDEAO de renforcer la force en attente du G5 Sahel par la force en attente de la CEDEAO. 7,3/10 se félicitent de la la manière dont la crise gambienne à été gérée par l'organisation et 6,8/10 se disent séduits par la résolution de la crise Bissau Guinéenne et par les accords de Lomé. En ce qui concerne le sommet de Lomé des 30 et 31 juillet et les sujets qui seront abordés,  75% des personnes sondées se félicitent de l'entrée prochaine du Maroc au sein de la CEDEAO alors que 25% se sont montrées plus réservées et auraient souhaité que la question soit mieux étudiée avant tout accord.  Sur le retour de la Mauritanie dans l'organisation sous régionale,  plus de 60% des députés interrogés se sont dit ouvert à la démarche tandis que 44% se montrent insatisfaits sur les relations  que la CEDEAO entretient avec les autres organisations sous régionales.  Il faut aussi noter que le chef de l'Etat togolais et Président en exercice de la CEDEAO, à salué l'initiative et remercié ses promoteurs pour la pertinence de leur démarche. 

Lomé, la capitale du Togo accueille du 30 au 31 juillet, trois importants sommets à savoir le sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'UEMOA, de la CEDEAO et de la CEEAC. 

Le sondage à été réalisée du 15 juin au 18 juillet 2018 sous la présidence Faure Gnassingbé. 

Raphaël A.

©AfreePress-(Lomé, le 29 juillet 2018)- Le Sommet conjoint de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEDEAO-CEEAC) se tiendra le 30 juillet prochain dans la capitale togolaise. En prélude à  cette rencontre de haut niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernements, une réunion ministérielle des pays membres CEDEAO-CEEAC axée sur les questions de paix et de sécurité au sein des communautés africaines s'est tenue ce samedi 28 juillet 2018 à Lomé, a appris l’Agence de presse AfreePress. 

Présidée par le ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, le Professeur Robert Dussey, la rencontre a permis aux participants de se pencher sur les questions de paix, de sécurité et du terrorisme qui constituent des préoccupations communes pour les pays et préparer un document qui sera soumit aux Chefs d’Etat et de gouvernements le 31 juillet prochain à Lomé. 

Selon le Ministre togolais, pour gagner la bataille contre le phénomène de l’insécurité dans les deux communautés, il est important de mettre en place une synergie d’actions par le renforcement des coopérations des pays des deux organisations régionales. « Le défi est collectif et la riposte doit être collective », a déclaré le Chef de la diplomatie togolaise, à l’ouverture des travaux.

Il a salué la « vision » et la « détermination » des Chefs d’Etat togolais, Faure Gnassingbé président en exercice de la CDEAO et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba qui est également président de la CEEAC, initiateurs de ce sommet qui a pour but de renforcer les coopérations pour la sécurité et la lutte contre les extrémismes et le terrorisme. 

Plus de 26 pays (15 pays de la CEDEAO et 11 pays de la CEEAC) ainsi des institutions internationales de maintien de la paix prendront part à ce sommet. 

Raphaël A.

©AfreePress-(Lomé, le 28 juillet 2018)- La 62ème Réunion du Comité des Ministres de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) s'est tenue vendredi 27 juillet 2018 à Lomé. Cette rencontre de haut niveau a regroupé les représentants des 18 pays membres de l'agence et a permis au Togo de prendre la présidence du Comité des ministres de tutelle des pays membres.

La cérémonie d'ouverture des travaux à été présidée par le Premier Ministre du Togo Komi Selom Klassou en présence du Directeur Général de l'ASECNA, Mohamed Moussa.

C'est le Ministre togolais des Infrastructures et des Transports Ninsao Gnofam qui est le nouveau président du comité. Une passation de service a eu lieu à l'ouverture de la rencontre entre le Président sortant, Beborimisa RALAVA, Ministre des Transports et de la Météorologie du Madagascar et le Ministre togolais, Ninsao Gnofam.

La réunion qui s'est par ailleurs déroulée sous la presidence du Togo a permis aux participants de faire le point des activités annuelles de l'institution, et définir les plans stratégiques avenir pour assurer les principales missions dont la sécurité de la navigation aérienne en Afrique.

Plusieurs accords aériens ont été signés entre les pays membres de l'ASECNA au cours de cette rencontre. Le Togo pour sa part a signé deux accords respectivement avec  le Niger et le Congo.

Il faut rappeler que l'ASECNA a pour mission d’assurer la sûreté du transport dans l’espace aérien de ses Etats membres à savoir, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Congo Brazza, Sénégal, Tchad, Togo et France. L'Agence supervise selon ses responsables 10 centres de contrôle régionaux, 57 tours de contrôle, 25 aéroports internationaux et 76 nationaux et régionaux. 

Le Comité des ministres dont le Togo vient les commandes présidence est instance suprême de l'institution.

Raphaël A.

©AfreePress-(Lomé, le 28 juillet 2018)- La Communauté Electrique du Bénin (CEB) a célébré vendredi 27 juillet 2018  son 50ème anniversaire. Pour marquer d’un cachet spécial ce jubilé d’Or de coopération énergétique entre le Togo et le Bénin, les responsables de cette compagnie ont échangé avec la presse nationale et internationale à Lomé, sur les grands projets exécutés par la compagnie depuis sa création, ses projets en cours de réalisation et ses innovations pour conquérir de nouveaux marchés dans la communauté de la CEDEAO.

La CEB d’après son Directeur Général, Karimou CHABI SIKA a été créée le 27 juillet 1968 par l’accord International portant code Doho-Togolais de l’électricité. Un accord qui a pour fondement, la traduction de la « solidarité » d’intérêts entre le Bénin et le Togo par une politique concertée dans le secteur de l’électricité en vue d’un développement « rapide, harmonieux et durable de leurs économies respectives ».

50 ans au service de développement de l’énergie électrique au Bénin et au Togo

« En 50 ans d’activité, la CEB s’est efforcée à remplir ses missions. D’importantes réalisations ont été faites tant sur le plan d'infrastructures de production que celles du transport d’énergie électrique. En matière de production, nous avons construit une centrale hydroélectrique de soixante-deux (65) MW et deux (2) centres thermiques de 20 MW chacune. Pour le transport, 1763 Km-circuits de lignes HT ont été construites, vingt-deux (22) sous-stations de transformations et un (1) centre de contrôle à Lomé et un (1) centre de secours à Cotonou. La CEB dispose d’un centre de formation à Abomey-Calavi. L’effectif du personnel est passé de 124 agents en 1973 à 479 en 2018 », a indiqué au cours de cette conférence le Directeur Général, Karimou CHABI SIKA.

Les principaux projets en cours de réalisation

La CEB poursuit son extension à grande échelle avec la constriction d’une ligne de 161 kV au Bénin (Onigbolo-Parakou et Sakété Porto-Novo) ; la constriction de ligne interconnexion de 330 kV (Ghana-Togo-Bénin) ; la construction des lignes 161 kV (Bembéréké-Kandi Malanville) et la fourniture et installation de cable de garde à fibres optiques (CGFO) sur le tronçon de ligne 161 (KV Momé-Hagou-Nangbéto-Atakpamé et Bohicon).

Bientôt des fibres optiques de la CEB sur le marché

En plus sa mission qui est de fournir de l’énergie électrique en qualité et à moindre coût aux deux pays dans un esprit d’équité environnementale et sociale, la CEB annonce sa volonté à mettre très bientôt sur le marché des télécommunications, des fibres optiques de qualité. « Nous allons d’abord assurer notre intégration au marché ouest-africaine d’électricité, mais aussi se lancer sur marché des télécommunications en commercialisant des fibres optiques. Il est universellement reconnu que les fibres optiques transportées par les sociétés énergétiques, sont de meilleure qualité », a ajouté le Directeur Général de la CEB.

Il est à noter que dans le cadre de la célébration de ses 50 ans d’existence, la CEB a prévu plusieurs activités notamment l’inauguration du poste de transformation énergétique de Davié (à 25 km au Nord de Lomé) en présence des Chefs d'État du Togo Faure Gnassingbé et du Bénin, Patrick Talon ainsi que des journées portes ouvertes dans les différents établissements en vue de permettre au grand public de connaître les activités  de la compagnie.

Raphaël A.