Côte d’Ivoire : Les anciens des Forces Nouvelles se font encore entendre
©Afreepress-(Lomé, 08 mai 2017)- Début janvier, la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie d’anciens rebelles intégrés à l’armée nationale. Une mutinerie qui avait paralysé plusieurs villes du pays obligeant le régime d’Alassane Dramane Ouattara a finalement céder aux revendications des mutins ramenant le calme grâce à un accord qui a permis de verser une prime de 5 millions (7.500 euros) à 8500 d'entre eux sur 12 millions (environs 20.000 euros) promis.
Suite à cet accord, d’autres mouvements d’humeur ont éclaté dans les rangs des militaires et gendarmes non concernés par cette manne. Le dernier épisode de ce mélodrame à l’ivoirienne a eu lieu ce lundi 8 mai 2017 à Bouaké dans le centre du pays où une centaine d’anciens rebelles démobilisés ont bloqué l’accès Sud de la ville. « On veut notre part du gâteau », scandaient ces hommes désarmés qui arboraient des bandeaux rouges, signe de reconnaissance des ex-rebelles. Plusieurs dizaines de véhicules ont été bloqués à l’entrée de la deuxième plus importante ville du pays et ceci sous le regard impuissant des forces de l’ordre et de sécurité venues surveiller le mouvement.
Ces manifestants font partie du groupe surnommé les « démobilisés ». Il s’agit d’anciens éléments des Forces nouvelles non intégrés à l’armée régulière. « On veut 18 millions de F CFA (27.000 euros) par personne, la reconnaissance de notre grade de caporal et notre intégration dans l’armée », a confié à l’AFP, le porte-parole du mouvement, Amadou Ouattara.
Aklom A.
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