©Afreepress-(Lomé, le 30 juin 2017)-  Les États-Unis ont placé l’Afrique en tête des mauvais exemples dans son rapport annuel publié mardi 27 juin dernier sur le trafic des êtres  humains. Le Congo, le Mali, la Guinée et les deux Congo occupent les dernières places des pays qui ne « font pas des efforts » pour lutter contre la traite des personnes, indique ce rapport.

La République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville sont accusés de laisser prospérer le phénomène des enfants-soldats, de travail forcé ou encore de trafic sexuel. En ce qui concerne le Mali, la Guinée, les Comores, la République centrafricaine et le Burundi, ils sont eux aussi classés dans les « tiers 3 », le groupe le plus dangereux de pays où le trafic humain est prospère.

Il est à rappeler qu’à  côté de ces pays inscrits sur la liste noire des Etats-Unis, se trouvent ceux de niveau intermédiaire, les « tiers 2 ». Parmi eux, on retrouve le Cameroun, le Tchad, le Burkina Faso, l’Angola, l’Algérie et la Côte d’Ivoire, accusés de ne pas faire assez d’effort pour mettre un terme au trafic des êtres humains.

Hors de l’Afrique, la Chine est notamment visée dans ce rapport à cause de la minorité musulmane ouïghour qui selon les Etats-Unis, est soumise au travail forcé. Le rapatriement forcé des réfugiés nord-coréens est aussi mentionné dans ce rapport. 

Le classement est élaboré en fonction des efforts consentis par chaque Etat pour lutter contre le trafic d'êtres humains, comme la promulgation de lois interdisant les formes sévères de traite des personnes.

Christelle A.