©Afreepress-(Lomé, le 08 janvier 2018)-Sous le libellé d’article 50, une nouvelle loi votée par les parlementaires béninois le 28 décembre  2017 secoue ce pays. Cette loi retire le droit de grève aux agents du secteur de  la santé,  de la justice, de l’administration pénitentiaire et aux paramilitaires.

En réponse à cette loi, l’Union Nationale des Magistrats a lancé ce lundi 08 janvier 2018, un mouvement de protestation tandis que le personnel de la santé, a quant à  lui décidé de se mettre en grève générale à partir du 15 janvier prochain.

Selon Adophe Hossou,  Porte-parole du Collectif des Syndicats de la Santé,  cette grève  vise à donner une réponse à la taille de l’initiative prise par les parlementaires. «Nous venons de finir une grève et le gouvernement a signé avec nous un protocole d’accord. Mais à notre grande surprise, le protocole n’est pas respecté. Et maintenant, on vient nous arracher le droit de grève !», s’est-il indigné et d’estime que cela « sonne comme une trahison de la part du gouvernement ».

Pour lui, la Constitution béninoise reconnaît le droit de grève en son article 31. L’article 50 de la nouvelle votée par les députés viole donc la loi fondamentale du Bénin, a-t-il fait connaître.

Christelle A.