7 ans après, l’UFC parle des acquis et des ratées de son accord avec le RPT
©Afreepress-(Lomé, le 27 mai 2017)- 26 mai 2010, 26 mai 2017. Il y a exactement sept (7) ans, le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) devenu Union pour la République (UNIR) paraphait un accord politique avec l’Union des Forces de Changement (UFC), le parti de Gilchrist Olympio.
Sept ans après cette « Paix des Braves », quel bilan fait le parti au palmier comme symbole de cette entente avec le parti au pouvoir ? Dans un communiqué rendu public jeudi et transmis à l’Agence de presse Afreepress, l’UFC estime que cet accord a été sans contestation, à l’origine de la « décrispation » de l’atmosphère politique du Togo, de la « relance économique » et du retour du pays sur la scène internationale.
« L’Union des Forces de Changement (UFC) se réjouit de son apport à la décrispation de l’atmosphère politique du pays, à la relance économique et au retour du Togo sur la scène internationale grâce à cet accord », avance le communiqué.
Tout n’est pas rose cependant. Les attentes des populations restent encore « grandes et légitimes », concède le parti de Gilchrist Olympio qui reconnait que « la pauvreté » et « le chômage » sont endémiques et la question « cruciale des réformes institutionnelles et constitutionnelles et de la décentralisation » n’est pas encore réglée.
Le comité de suivi de l’accord du 26 mai 2010 qui est d’ailleurs présidé par le leader de l’UFC œuvre inlassablement avec patience et abnégation pour leur réalisation, indique le communiqué. « L’UFC rappelle que c’est dans le dialogue et l’entente que les acteurs politiques peuvent œuvrer pour l’essor de ce pays. L’UFC reste convaincue que cet accord reste la voie royale pour cultiver et entretenir le vivre ensemble sur la terre de nos aïeux », poursuit le parti qui lance à travers ce communiqué, un appel à « tous les Togolais de tous bords politiques, à taire leurs rancœurs et privilégier le dialogue et la concertation qui seuls », insiste cette formation politique, peuvent permettre d’obtenir des « compromis intelligents indispensables » pour conduire le Togo vers la prospérité.
Théophile K.