Sokodé : Le gouvernement déplore « l’exécution » de deux militaires et la mort d'un manifestant
©Afreepress-(Lomé, le 17 octobre 2017)- Le gouvernement a apporté plus de détails ce mardi sur les événements qui ont endeuillé la ville de Sokodé dans la nuit du 16 au 17 octobre dernier. Dans un communiqué rendu public mardi et dont l’Agence de presse Afreepress a reçu copie, le gouvernement annonce la mort de « deux militaires en faction au domicile d’une personnalité ». Ils ont été « lynchés et exécutés et leurs armes et munitions ont été emportées » par la foule qui manifestait contre l’arrestation du prédicateur proche du président du Parti National Panafricain (PNP), rapporte le communiqué.
Un jeune a également trouvé la mort et une vingtaine de blessés a été enregistrée parmi les civils et les forces de sécurité, indique le communiqué qui dénonce les actions des « bandes organisées et structurées » de manifestants qui se sont livrées à des actes de « violence inouïe, de pillage, de vandalisme et de destruction de biens publics et privés à Sokodé, Bafilo et dans certains quartiers de Lomé ».
« Ces actes à visée terroriste, tendent notamment à déstabiliser les institutions de l’Etat et à semer la terreur au sein de la population. Ils nuisent gravement à la cohésion et à la paix sociale et portent atteinte à l’unité nationale », dénonce le gouvernement qui promet de prendre toutes les dispositions appropriées pour assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.
L’interpellation de l’imam Djobo Mohamed Alassani est intervenue suite aux « incitations et aux appels répétitifs à la violence, au meurtre et à la sédition de la part de cet imam ».
A.Y.
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