©Afreepress-(Lomé, le 3 mars 2017)- Une délégation de l'Association des Jeunes Instruits pour le Développement (AJID) a effectué en début de semaine, une mission de découverte et de sensibilisation dans la préfecture d’Agou. Il était question pour la délégation de recueillir des informations sur la situation actuelle de l’éducation dans ladite préfecture et de procéder à la sensibilisation des élèves.

L’école primaire Edil-lome-nava dans le canton de Kati, une localité située à 105 km au Sud-Ouest de Lomé a été choisie, selon les premiers responsables de AJID, à cause de l’état délabré des infrastructures scolaires et les conditions difficiles dans lesquelles les élèves travaillent.

 « Vous devez savoir et prendre conscience que vous serez potentiellement des cadres de ce pays et des institutions internationales tout comme les élèves qui étudient dans de meilleures conditions que vous», a lancé Isidore Komla MISSODE, chef de la délégation, aux élèves rencontrés sur les lieux. La délégation a profité de ce passage pour écouter les élèves et enseignants et récolter leurs doléances. Il ressort des échanges qu’il s’agit d’une école qui n'a « pratiquement rien qui ressemble à un établissement scolaire ». « Elle manque de tout. Sur les doléances reçues de la part des enseignants, ils ont besoin entre autres des documents pédagogiques (livres de lecture, de calcul, de grammaire, de conjugaison, d’orthographe, les dictionnaires, etc…). Les matériels sportifs, les tables bancs sont inexistants. La modernisation de l'école par la construction des bâtiments est une demande et réalisation à moyen terme. Actuellement, l'école dispense des cours du CP1 au CE2 repartis dans deux (02) classes. Les enseignants sont eux-mêmes des volontaires », rapporte M. MISSODE qui exhorte les décideurs afin qu’une « attention particulière » soit accordée à cette écoles et partant, aux conditions de vie dans les milieux ruraux.

L'Association des Jeunes Instruits pour le Développement (AJID) a saisi cette occasion pour lancer un appel aux bonnes volontés afin que tous ceux qui auraient des documents pédagogiques (livres, dictionnaires), des vêtements et bien d’autres choses à les mobiliser pour ces populations.

I.M.