Actualité sociale au Togo : Le MJPG vole au secours du gouvernement
©Afreepress-(Lomé, le 13 mars 2016)-Le Mouvement des jeunes pour la popularisation de la bonne gouvernance (MJPG), un mouvement de soutien à la politique du Président de la République, Faure Gnassingbé, a rendu publique ce lundi au cours d’un point de presse à Lomé, sa position sur l’actualité sociale du pays, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Le mouvement s’est donc prononcé sur les trois (3) sujets phares du moment, à savoir la crise en milieu scolaire, l’augmentation récente des prix des produits pétroliers et le retrait des fréquences aux organes du groupe Sud media.
Sur le premier sujet, le MJPG estime que les enseignants grévistes font preuve d’un « vilain chantage » et instrumentalisent les élèves pour atteindre des objectifs « inavoués ».
« C’est une méthode incompatible avec la déontologie, qui pervertit le bien-fondé des revendications et enlève toute vertu à la noble profession qu’exercent ces enseignants », a déclaré Hubert Atouyo, le porte-parole de l’association de soutien. Selon lui, la satisfaction des différentes revendications que posent les enseignants doit découler du dialogue et de la concertation et non de la rue.
Il a par ailleurs salué les « gros efforts » que le gouvernement fait pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants et lui demande de les poursuivre.
Concernant la question de la hausse des prix des produits pétroliers, le MJPG a informé l’opinion que le gouvernement n’est en rien responsable de cette augmentation. « La hausse des prix des produits pétroliers est une conséquence de l’augmentation des coûts sur le marché international, et ne dépend nullement de sa volonté », a tenu à rappeler M. Atuyo qui ajoute même que l’Etat ne commercialise pas les produits pétroliers.
Les manifestations de rue qui ont suivi cette augmentation de prix sont perçues par le mouvement comme une « manœuvre dans l’ombre » pour, dit-on, « pousser les paisibles populations à la révolte ».
A la question du retrait de fréquences, le MJPG propose qu’en l’absence de la version du promoteur du Sud media lui-même et compte tenu des explications données par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication
(HAAC), il est préférable de laisser les instances judiciaires s’en occuper et décider d’un règlement « satisfaisant » de la situation préoccupante des employés.
Bernadette A.
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