©Afreepress-(Lomé, le 03 mai 2017)- A l’occasion de la célébration ce 03 mai 2017 de la Journée internationale de la presse, les professionnels des médias se sont retrouvés à la Maison de la Presse à Lomé. Il s’est agi au cours de cette rencontre de réfléchir à la profession de journaliste et de proposer des approches de solution pour améliorer les conditions de travail des professionnels des médias. L’Observatoire Togolais des Médias (OTM) a profité de cette occasion pour rendre public son rapport 2017 sur l’état de la presse au Togo.
Le rapport de l’OTM sur l’état de la presse indique entre autres, que la presse togolaise évolue dans un cadre juridique des plus libéraux d’Afrique francophone avec un code dépénalisé depuis 2004. Malheureusement relativise l’OTM, cette liberté est souvent mal gérée. Les acteurs, praticiens et régulateurs gèrent approximativement cette situation au point de cristalliser les positions autour du débat public, influençant énormément et négativement la cohésion et la concorde nationales, relève dans ce rapport, Aimé Ekpé, président de l’OTM.
Cette rencontre est une initiative de l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) avec l’appui de la Fondation Friedrich Ebert. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), Pitang Tchalla en présence de plusieurs responsables des organisations professionnelles de la presse et de journalistes.
Le contexte dans lequel cette journée est célébrée cette année au Togo a été rappelé par la Secrétaire générale de l’UJIT, Patricia Adjisséku. Selon elle, ce contexte est marqué par « l’entrave » subie en février dernier par Robert Avotor, journaliste au bi-hebdomadaire « L’Alternative », par le retrait de fréquence au Groupe Sud Média pour absence d’autorisation.
Il faut faire observer qu’une conférence-débat placée sous le thème : « De la nécessité de l’indépendance de la presse pour une presse libre : obstacles et approches de solutions » a mis fin à la rencontre.
Aklom A.