Le 3ème forum de la femme togolaise a refermé ses portes à Kara
©Afreepress-(Lomé, le 30 sept. 2017)- Plus de 800 femmes des institutions de la République, du parlement, des groupements et associations, des organisations de la société civile, du patronat ainsi que des partis politiques, ont pris part du 26 au 28 septembre dernier, au 3ème forum de la femme togolaise que la ville de Kara a abrité. La rencontre a vu la participation du ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Tchabinandi Kolani Yentcharé ainsi que des délégations venues du Mali et des représentants de la commission de l’Union Africaine, de la CEDEAO.
Axée sur le thème : « Autonomisation des femmes dans le monde du travail en pleine évolution : défis et opportunités pour le Togo », cette troisième rencontre biennale des femmes togolaises a permis aux participantes de revisiter les enjeux de la participation des femmes pour son autonomisation économique dans un monde du travail en pleine mutation. Les réflexions, ont indiqué les participantes, mené à l’actualisation des stratégies existantes et le développement de nouvelles stratégies en rapport avec les défis de l’heure.
En ouvrant les travaux au nom du Premier ministre Komi Sélom Klassou, le ministre en charge de la Promotion de la femme, a indiqué que l’organisation du forum témoigne de l’engagement du gouvernement togolais à poursuivre le renforcement des conditions nécessaires pour un développement harmonieux, durable et inclusif de la femme togolaise.
Pour Mme Tchabinandi Kolani, l’autonomisation des femmes passe par leur accès aux ressources et aux opportunités économiques et l’obtention de moyens visant à améliorer leurs conditions de vie. Elle a réitéré la disponibilité et l’engagement du gouvernement à renforcer le cadre institutionnel de mise en œuvre de l’égalité de genre.
Pour le préfet de la Kozah, Col. Bakali Hèmou Badibawu, la tenue de ce 3ème forum de la femme s’inscrit parfaitement dans la vision du chef de l’Etat et de son gouvernement qui font de la problématique de l’autonomisation de la femme togolaise, leur préoccupation majeure. C’est à juste titre que des avancées notables ont été enregistrées tant sur le plan institutionnel et juridique notamment la création d’un ministère en charge de la promotion de la femme, l’élaboration et l’adoption de la politique nationale d’équité et d’égalité de genre et l’adoption récemment du nouveau code des personnes et de la famille, a-t-il indiqué.
BOUYO K.
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