© Afreepress (Lomé, le 20 septembre 2016)-« C’est dans le souci de garantir la durabilité de l’ensemble du réseau routier au profit des Togolais que le gouvernement a décidé de revoir à la hausse les tarifs des péages sur l’ensemble du territoire national ».
Telle est, selon Sylvain Awima Outchantcha, Directeur général de la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER), intervenant ce mardi dans le journal de 20 heures sur la télévision nationale (TVT), la raison qui sous-tend le renchérissement des tarifs de passage aux postes de péage sur l’ensemble du territoire.
Selon lui, les efforts de développement de la route à travers la construction, la réhabilitation sur l’ensemble du réseau routier coûtent au Togo une bagatelle somme de 1.000 milliards de francs CFA. Mais jusqu’à présent, a-t-il ajouté, les taxes sur les produits financiers et les droits de péage par lesquels la SAFER passe pour entretenir les routes ne représentent, qu’à peine 30% des besoins annuels d’entretien.
« Nous voulons dire à tous les Togolaises et Togolais que nous couvrons à peine 30% des besoins annuels d’entretien routier. Ces besoins se situent dans la fourchette de 35 à 40 milliards de francs CFA par an », a-t-il indiqué tout en ajoutant que « ce sont des fonds engagés et à rembourser aux partenaires financiers du Togo et c’est chaque Togolais et chaque Togolaise qui contribuera aujourd’hui et demain au remboursement de ces fonds ».
Depuis ce mardi, les frais de passage aux postes de péage se libellent comme suit :
Tricycles : 200 francs CFA le passage
Véhicule léger : 500 francs le passage
Minibus de maximum 25 places : 1000 francs le passage
Bus, autocar : 2000 francs le passage
Camion : 3000 francs le passage
Poids lourd articulé : 4000 francs le passage
Créée en juin 2011, la SAFER a en charge le financement et la réalisation des activités d’entretien routier « dans une dynamique d’autonomie, de pérennité financière et de gestion transparente ». Elle a remplacé le Fonds d’entretien routier (FER).
Telli K.