© Afreepress (le 9 février 2013) —Le Collectif Sauvons le Togo (CST) mènera sa propre enquête dans le dossier d’incendie des marchés de Lomé et de Kara. C’est ce qu’a annoncé le CST samedi dernier à l’issue de la traditionnelle marche de protestation organisée par le Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC), un front de partis politiques mis en place en 2010 pour « revendiquer la victoire » de Jean-Pierre Fabre à l’élection présidentielle de mars 2010. « Qu’ils font leur enquête, nous aussi nous faisons la nôtre. Des gens ont vu ceux qui ont mis le feu au grand marché de Lomé. Nous donnerons les noms le moment venu », a relevé Me Zeus Ajavon (photo) qui s’est voulu catégorique : « le feu est d’origine criminelle et a été allumée par des hommes de métier », des « artificiers », selon une confidence qui lui « a été faite par un ami officier ».
Le coordonnateur du CST a balayé du revers de la main, toutes les « preuves » brandies contre les personnes interpellées dans le cadre de cette affaire. « À supposer que ce soit réellement des cocktails Molotov qui ont été retrouvés, ce n’est pas avec des cocktails Molotov qu’on brûle un marché. Les cocktails Molotov sont un moyen de défense des manifestants contre les forces de l’ordre qui lancent des gaz lacrymogènes comme on le voit dans plusieurs États du monde », a-t-il soutenu.
Le CST et le FRAC observeront les 14, 15 et 16 février prochain, une série de manifestations de rue.
Olivier A.