(© Afreepress/ Lomé, le 15 juin)-
Une trentaine de responsables chargés de la Santé au Togo et cadres du ministère des Finances sont réunis depuis ce vendredi en atelier de restitution des recommandations de la réunion sur le plaidoyer pour la mise en œuvre de la déclaration d’Abuja dans les pays membres de la CEDEAO, a constaté l’Agence afreepress.
Les pays de la CEDEAO réunis à Abuja en 2002 avaient convenu de consacrer au cours de chaque année, 15% de leur budget national au secteur de la Santé. Plus de 10 ans après cet engagement, seul le Burkina Faso est parvenu à ce résultat.
Afin de rappeler les différents Etats membres de la CEDEAO au respect de leur engagement, un atelier a eu lieu en 2011 à Ouagadougou au Burkina Faso réunissant les parlementaires et les représentants des ministères des Finances de ces pays.
C’est dans le souci de restituer les résultats de la rencontre de Ouagadougou aux différents acteurs au niveau du Togo que la rencontre de ce vendredi est organisée sous l’égide du ministère de la Santé.
Représentant son ministre de tutelle à l’ouverture des travaux, Biyao Kokou Essohanam, Directeur de cabinet du ministre de la Santé a laissé entendre que ladite rencontre vise au niveau du Togo « à rappeler la déclaration d’Abuja afin d’avoir une adhésion et faire des participants, les défenseurs de cette déclaration à leurs différents postes de responsabilité ».
Selon Albert Diao, Chargé à la mobilisation et à la mise en œuvre des programmes au sein de l’OOAS, une des stratégies de l’OOAS pour la mobilisation des ressources, c’est de faire en sorte qu’au moins deux pays puissent respecter l’engagement d’Abuja qui exige que chaque pays puisse dégager au moins 15 % de ses ressources pour le secteur de la Santé. Celui-ci a émis le vœu que le Togo puisse être ce deuxième pays qui rejoigne le Burkina Faso dans la mise en œuvre de cet accord.
A la suite de cet atelier, un réseau de plaidoyer sera mis en place pour l’application rapide de cette déclaration dite d’Abuja.