© Lomé, (le 29 novembre 2012)- L’Église Adventiste du 7e jour demandera encore une fois la libération du pasteur Antonio dos Anjos Monteiro (photo) ou un jugement équitable ce jeudi au cours d’une conférence de presse prévue au siège de l’Union du Sahel à Lomé et à Praia au Cap-Vert, pays d’origine du pasteur, a appris l’Agence Afreepress des instances de cette église.
Le pasteur Antonio dos Anjos Monteiro avait été appréhendé en mars 2012 par la gendarmerie togolaise et inculpé pour « complicité de meurtre en bande organisée ».
Ce pasteur capverdien a été accusé par Simliwa Kpatcha, celui que la gendarmerie présente comme un tueur en série de jeunes filles au service d’un « réseau » de trafiquants d’organes humains.
Selon la gendarmerie, les arrestations du pasteur Antonio dos Anjos Monteiro et de Bruno Amah, un ex-employé de la société de téléphonie mobile, Togocellulaire et laïc de l’Église des Adventistes du Togo, font suite aux révélations faites au cours de son interrogatoire par le principal inculpé, Simliwa Kpatcha.
Les proches parents des personnes arrêtées et l’Église Adventiste voient dans ces arrestations, des « montages » qui sont destinés selon eux, à « couvrir les vrais coupables de ces crimes rituels ». « Nous croyons en l’innocence du pasteur Monteiro », a indiqué à Afreepress, le premier responsable de l’Union du Sahel, une union regroupant plusieurs églises Adventiste d’Afrique de l’Ouest.
Le président de l’Église Adventiste Mondiale, le pasteur Ted N. C. Wilson a lancé le 21 novembre dernier un appel au jeûne et à la prière pour ces deux prisonniers qui attendent leur procès depuis huit (8) mois à la prison civile de Lomé. Le 1er décembre, a fait savoir M. Wilson est décrété journée internationale de jeûne et de prière, afin, dit-il, de « rallier le soutien de tous en faveur » de ces deux adventistes qui sont actuellement emprisonnés au Togo. « Nous demandons à l’Église Adventiste dans sa totalité de s’unir par la prière et le jeûne le 1er décembre », a exhorté le président de l’Église Adventiste Mondiale qui a rencontré les deux hommes en prison au cours d’une tournée en Afrique de l’Ouest. « Ce sont des membres d’églises innocents qui sont accusés à tort et nous plaidons auprès du Seigneur pour son intervention afin qu’ils puissent retrouver leurs familles et continuer leur travail », a-t-il expliqué.
Olivier A.