© Afreepress (Lomé, le 14 Sept. 2012) —
L’ancien directeur général de la société ELF et homme d’affaires français dont le nom est cité dans l’affaire d’escroquerie internationale, dite « affaire Bertin Agba », qui a mené entre les mains de la justice, l’ex-ministre de l’Administration territoriale Pascal Bodjona, donne sa version des faits.
Loïk Le Flok-Prigent, dans une interview accordée au site koaci.com a démenti les propos d’Abass AL Youssef, du nom de cet Émirati qui dit avoir porté une plainte au Togo contre l’ancien directeur général de ELF, pays qui à son tour, aurait lancé un « mandat d’arrêt international » contre le Français.
Pour M. Le Flok-Prigent, rien de tel n’est vrai. « Je n’ai pas connaissance (d’une telle plainte, NDLR). La seule chose dont je sois au courant et je vous le dis de façon très claire, la presse se fait l’écho de l’existence d’une procédure contre moi au Togo. Dès que la presse s’est fait l’écho, je suis allé, il y a six mois de cela, avec mon avocat à l’ambassade du Togo en France. J’ai été très gentiment reçu par l’ambassadeur, on a discuté sur ce qui était en train de se dire au Togo et il m’a rassuré en me disant qu’aucune plainte n’a été déposée contre moi au Togo et je lui ai dit que j’étais à la disposition du Togo en cas de besoin. Abass Al Youssef a effectivement dit qu’il avait demandé à son avocat de porter plainte contre moi », a confié celui-ci.
Dans ce même entretien, Loïk Le Flok-Prigent met en doute les accusations portées par l’Émirati contre ses présumés « arnaqueurs » et demande des « preuves » de l’existence d’un décaissement de fonds. « Ce qui est important dans une affaire comme ça, c’est qu’on questionne celui qui se plaint de l’évidence. N’importe qui peut dire que n’importe qui l’a volé », conclut-il.