©Afreepress- (Lomé 18 juil 2012)-
Les dirigeants du « Collectif Sauvons le Togo –CST-» ont tenu mardi à Lomé une conférence de presse dont l’objectif était de situer l’opinion sur leur position par rapport aux consultations ouvertes par le Chef de l’Etat en vue de la formation d’un gouvernement; et parler des préparatifs en cours en vue de l'organisation des élections législatives et locales d’octobre prochain.
Le CST s’est également prononcé sur la «répression policière intervenue au domicile de Jean-Pierre Fabre samedi dernier », a constaté l’Agence Afreepress.
«La maison de Jean-Pierre Fabre et celles avoisinantes ont fait l’objet samedi dernier d’une véritable expédition punitive menée à dessein par les forces de sécurité», rapporte le communiqué du CST qui dit « condamner ces faits » et exiger la remise des coupables entre les mains de la justice.
Le CST a profité de cette occasion pour exprimer aux victimes et à leurs familles, « sa compassion et sa solidarité ».
Le collectif dit avoir pris acte «de la condamnation de ces répressions par le chef de l’Etat et souhaite qu’après l’enquête de 48 heures diligentée, les auteurs seront identifiés et poursuivis conformément aux lois en vigueur ».
Au cours de ce point de presse, le porte-parole du CST, Me Atta Zeus Ajavon a fait savoir « qu'il n'y aura pas d'élection au Togo si les conditions exigées pour une élection démocratique et transparente ne sont pas réunies et tant que le pouvoir n'ouvrira pas un dialogue sincère et sérieux afin qu'il y ait un minimum de consensus. Le pays sera plongé dans l'impasse avec les mouvements de protestations », a-t-il averti.
Selon les responsables du CST, le « pouvoir aurait fait rentrer dans le pays, environ 1000 kits de recensement électoral que la société belge Zetes serait en train de configurer avec un nouveau logiciel. Cette façon unilatérale du pouvoir de vouloir organiser les élections dans ce climat délétère risque de déboucher sur d'autres crises et que le collectif lui fera porter l'entière responsabilité de l'échec du processus », a affirmé Zeus Ajavon pour mettre en garde le pouvoir.
Le CST a terminé sa conférence de presse en appelant les popations à «une grande marche» samedi prochain à Lomé suivie d'un meeting le dimanche au stade Oscar Anthony de Béniglato.
A. Y.