© Afreepress (Lomé, le 15 mai 2013) — Gorée Institute, mission d’assistance électorale auprès de la société civile a rendu public mardi à Lomé son rapport sur le recensement électoral organisé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), opération tenue entre mars et avril 2013.
Pour cette mission, les opérations de recensement se sont déroulées dans un climat de « sécurité et de calme total ». Cependant, elle a relevé quelques dysfonctionnements, surtout techniques. Ces difficultés survenues au cours du processus n’ont pas entaché la qualité du travail sur le terrain. « Ces dysfonctionnements mineurs ne sont pas de nature à compromettre la crédibilité du recensement électoral et la qualité du travail abattu », a expliqué Mamadou Seck, coordonnateur général de la mission.
C’est en somme la conclusion à laquelle est parvenue la mission d’assistance électorale après un peu plus de deux semaines d’observation des opérations de recensement sur toute l’étendue du territoire togolais.
En effet, Gorée Institute a dépêché vingt-cinq (25) observateurs sur l’ensemble du territoire. Ces observateurs, selon la mission, ont pu visiter un total de mille cinq cent soixante-dix-huit (1578) comités de listes et cartes (CLC).
Au chapitre des dysfonctionnements, l’institut relève également des troubles liés à la présence d’« individus » peu recommandables dans les centres de recensement pendant cette période. « Certains Centres de vote et de recensement ont enregistré la présence de certains individus se réclamant de partis politiques comme le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), la Convergence démocratique des Peuples africains (CDPA) et l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) », a fait observer Gorée Institute.