Interview de TCHAGNAO Arimiyao, président du JASéMa : « Le JASéMa sera au cœur du sommet et continuera ses actions après »
©Afreepress-(Lomé, le 11 octobre 2016)- Le 12 août dernier, il fut porté sur les fonts baptismaux un réseau de portée africaine dénommé le réseau des Journalistes Africains pour la Sécurité Maritime (JASéMa). Grandes et nobles étaient les ambitions du réseau qui semble marquer de son empreinte son territoire avec des actions d’envergure menées en si peu de temps. Dans cette semaine décisive de la tenue du sommet de Lomé sur la Sécurité, la sûreté maritimes et le développement en Afrique. Courrier de la République a approché Monsieur Arimiyao TCHAGNAO, président du JASéMa qui parle de la rencontre, ses enjeux et les intentions du réseau pendant et après le sommet. Lisez plutôt.
Bonjour Président ! Comment se porte le réseau JASéMa ?
Arimiyao TCHAGNAO : Bonjour cher collègue et merci pour tout le travail que la presse abat pour rendre un peu plus lisible les actions que le réseau JASéMa que je préside, pose. Le Réseau des Journalistes Africains pour la Sécurité Maritime (JASéMa) se porte bien, mieux je dirai même au regard de l’engagement de tous les membres pour maîtriser les différentes thématiques liées au sommet que notre pays abrite. Chaque jour, il y a un peu plus d’adhésion d’autres pays qui ont appris le formidable travail que le réseau abat. Nous sommes heureux d’avoir vu juste en dotant les journalistes africains d’un cadre de réflexion sur tout ce qui a trait aux mers et océans et naturellement des enjeux du sommet de Lomé.
Que vous inspire cette semaine dans la vie de votre pays, le Togo et du continent ?
C’est une immense joie qui m’anime de même que tous les autres confrères faisant partie de notre réseau. Enfin ! Je peux m’exclamer parce que cette semaine consacre le dévouement d’un homme, le président de la République Faure qui a été imperturbable et qui est allé au bout de son engagement. Il a cru et son rêve est en train de prendre corps pour le plus grand bien du continent africain. En effet, le contient africain a de tout temps subi, il faut qu’il se prenne en charge et le sommet que notre pays abrite s’inscrit dans cette heureuse dynamique. Vous n’êtes pas sans savoir que l’avenir de l’humanité se trouve dans les fonds marins. Le continent ne saurait croiser les bras et voir cet avenir être scellé ailleurs pour lui. Le sommet aura le mérite de poser les préoccupations pressantes sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique et apporter des réponses précises à cette fin.
Qu’attendez-vous de ce sommet ?
Personnellement j’attends beaucoup de ce sommet en tant que Togolais parce qu’il consacre le retour en puissance de mon pays au devant de la scène africaine. Toute cette semaine, Lomé sera la capitale de l’Afrique et il y a beaucoup d’avantages à tirer pour tout un chacun de nous. En ma qualité de président du réseau JASéMa, j’attends que la charte soit signée. Le Chef de l’Etat togolais a fait son lobbying dans ce sens et a instruit, le ministre des affaires étrangères de suivre la dynamique. Vu les enjeux que revêt la charte pour la sécurité, la sûreté et le développement du continent, les Chefs d’Etat et de gouvernement donneront une chance à l’Afrique de se doter des arsenaux juridiques pour réprimer la grande délinquance qui a lieu dans les eaux africaines et tirer le meilleur profit de l’économie bleue.
Le JASéMa a-t-il des activités à mener au cours du sommet ?
Des confrères membres du réseau nous ont donné leur parole et rassuré qu’ils feront le déplacement de la capitale togolaise pour suivre de très près les différentes activités inscrites au menu du sommet. JASéMa lancera son site Web pour tenir informer l’opinion et tous ceux qui n’ont pas pu rallier Lomé lors du déroulement du sommet. Naturellement, nous nous efforçons à obtenir un stand JASéMa. Il est prévu si tout se passe bien une conférence de presse du réseau pour encourager tous les Chefs d’Etats à signer la charte qui sera le couronnement de tous les moyens mis en œuvre pour la tenue de ce sommet extraordinaire, bref JASéMa sera au cœur du sommet et continuera ses actions après.
Après le sommet et l’adoption de la charte qui en découlera, qu’en serait-il de l’avenir de JASéMa ?
Tant qu’il existera les mers et océans, JASéMa aura toujours sa raison d’être. Il est vrai que le principal enjeu de la rencontre de Lomé est la signature de la charte de Lomé. L’autre non moins important est la vulgarisation de la charte afin que son contenu soit accessible à tous les Africains, qu’ils soient des pays côtiers que de l’hinterland. Nous nous engageons au sein de JASéMa à porter haut et loin l’écho de la charte. JASéMa essayera de sensibiliser, de former et d’éduquer à travers des documents qui seront conçus et des émissions pour une compréhension plus approfondie de la charte au plan national, puis au plan continental surtout avec nos confrères des 26 pays déjà membres, car avons-nous constaté, avant la charte de Lomé, il y a eu bien d’autres au plan africain qui apparemment sont tombées en désuétude faute de vulgarisation.
Monsieur le président, avez-vous un message à faire passer ?
La renommée de notre pays va se jouer à travers ce sommet. Au-delà de nos différences œuvrons à faire de ce sommet une réussite. Réservons un accueil des grands évènements qu’on nous a toujours connu à tous les hôtes. Il faut que ce retour au devant de la scène africaine se fasse de la plus belle et mémorable manière. Le Togo, notre richesse commune à tous doit être magnifiée sans aucun calcul. Bon vent au sommet à tous ! L’Afrique est en train d’assumer son futur.
Interview réalisée par Ben Tchak
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