©Afreepress-(Lomé, le 21 janvier 2018)- Dr Ekoué Folly, président du Mouvement Panafricain ALAGA (MPA) était l’invité ce dimanche 21  janvier, de l’émission « D12 » sur  Radio Pyramide FM, une station de radio privée de la place. 

Dans son intervention, l’invité a dit tout ce qu’il pensait de l’opposition togolaise et de sa stratégie de lutte depuis le début de la crise sociopolitique actuelle. Une stratégie qui selon lui, « manque d'échelons ». 

Selon Dr Ekoué Folly, le PNP en tant que parti politique a basé sa stratégie politique sur la religion.  Ce qui a-t-il dit, est « très dangereux » pour la vie politique et la cohésion dans un Etat de droit.  « Il faut éviter que le religieux rentre dans le politique. Le PNP a malheureusement ce vice », a-t-il déploré, préconisant au PNP une « reforme interne à même de rassurer les Togolais ».  

L'invité a également déploré les déclarations de certains leaders de l'opposition sur les réseaux sociaux exigeant la démission du président de la République. Ce qui n’est pas conforme à la loi, avance l'analyste.

« La Constitution est aujourd’hui bafouée par le mouvement », a-t-il fait savoir. 

Pour lui, l’opposition togolaise est la plus incompréhensible de toute dans la sous-région. Une opposition qui dit-il, cumule des erreurs d’appréciation et de stratégie et amène le peuple dans les rue sur une base de violence.

En abordant la question des évènements qui ont eu lieu à Sokodé en octobre dernier notamment la mort de militaires et la destruction des édifices publics et privés, Dr Ekoué Folly, a appelé les autres partis politiques de la coalition des 14 à se « méfier » du Parti National Panafricain de Tikpi Atchadam. Il a demandé à l’opposition togolaise d’accepter les propositions de réformes annoncées par le gouvernement et de donner la possibilité au peuple d’aller au référendum afin de « trancher les questions politiques ». 

Pour le président du MPA, il faut donner la chance au peuple de se prononcer conformément à la loi. Ce qui selon lui, fait partie des principes de la démocratie.   

Raphaël A.