Le ministre Gilbert Bawara réitère la volonté du gouvernement d’organiser les élections dans le « délai constitutionnel »
©Afreepress-(Lomé, le 03 mai 2018)- Le gouvernement dit avoir eu « trop tôt raison » en attirant l’attention de son opposition sur les risques de paralysie du dialogue ouvert depuis le 19 février dernier et qui n’est pas encore achevé.
Lors d’une émission animée sur radio Victoire Fm, le ministre Gilbert Bawara a rappelé les mises en gardes faites au début des discussions à la coalition des 14 partis de l’opposition par la majorité présidentielle. « Ce n'est parfois pas facile d'avoir trop tôt raison puisque le gouvernement et ses délégués avaient prévenu et attiré l'attention de l’opposition sur un certain nombre de difficultés et de blocage qui pourraient survenir et ralentir le déroulement normal du dialogue », a-t-il rappelé.
Le ministre de la Fonction Publique a en outre, réitéré l’engagement du gouvernement à respecter le calendrier républicain et organiser les élections dans les délais constitutionnels. « Le dialogue n'a pas pour vocation de limiter les marges d'action de l'État. L'État assumera ses prérogatives et il y a des échéances qui procèdent de dispositions constitutionnelles. Nous ne pouvons pas attendre et nous savons qu'il y a des gens qui sont dans une logique de blocage. Nous ne pouvons pas leur permettre cela », a-t-il insisté et de faire savoir que toutes les voie légales qui sont permises seront utilisées pour faire les réformes nécessaires.
Tous les actes qui procèdent de la responsabilité de l'État doivent être assumés quitte à tirer les conséquences lorsque le dialogue aboutira et à reprendre le processus électoral ou à le poursuivre si nécessaire.
Dans son message à la nation le 27 avril dernier, le Président de la République, Faure Gnassingbé avait lui aussi, promis la poursuite du processus électoral et la réalisation des réformes dans le respect des délais constitutionnels.
Une sortie qui avait eu pour effet d’irriter les leaders de l’opposition qui ont estimé que le Togo ne saurait organiser des élections dans une « situation de crise politique » et de dialogue en instance.
A.Y.
Latest from © Afreepress
- Japon: Bilan très lourd après des pluies torrentielles dans l’Ouest du pays
- Le CREDAF en séminaire à Lomé encourage les procédures de recouvrement forcé en cas de mauvaise foi de certains contribuables
- Togo/Colloque national du dialogue inter religieux pour promouvoir les vraies valeurs et le vrai visage de l’Islam
- Opération Lomé ville propre : Le MJU a mobilisé la jeunesse d'Aflao Gakli
- Sécurité : Les armes des forces armées togolaises bientôt toutes marquées