Crise sociopolitique au Togo : Le CJD et ses partenaires de la société civile réclament du gouvernement la tenue des élections cette année
©AfreePress-(Lomé, le 27 mai 2018)- « Paix et stabilité retrouvées, de la nécessité de soutenir la voie électorale proposée par la communauté internationale ». C'est autour de cette thématique à travers une conférence de presse tenue ce samedi 26 mai 2018 à Lomé, que le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) et ses partenaires que sont le Collectif des Organisations pour une Diplomatie non Gouvernementale et les Sentinelles du Togo se sont de nouveau prononcés sur la situation sociopolitique actuelle du Togo.
Pendant cette conférence, les responsables de ces organisations de la société civile ont salué une situation de ‘’paix et de stabilité retrouvées après huit (8) mois de manifestations politiques".
C'est à cet effet que le Vice-président du CJD, Adom Orphé, a indiqué dans sa déclaration que « depuis quelques jours, les togolais vaquent librement à leurs occupations. Plus de panique dans le pays. La psychose qui s'était emparée des populations s'est petit à petit dissipée. Les activités économiques reprennent (...) Les togolais peuvent commencer déjà par espérer la paix, la quiétude, la stabilité et le développement intégral pour l'avenir de leur pays ».
Le CJD et ses partenaires ont exprimé au cours de cette rencontre leur gratitude aux autorités togolaises et en particulier au Chef de l'État, Faure Gnassingbé, ainsi qu'à l'armée pour " avoir œuvré pour la sauvegarde de la démocratie dans la paix, la prééminence du droit des togolais pendant les périodes de manifestations politiques « émaillées de violences ».
Par ailleurs, ils estiment que dans le souci de protéger cette démocratie et le droit des citoyens, le gouvernement a l’obligation de prendre ses responsabilités tout en tenant compte des recommandations de la communauté internationale, représentée au Togo par le Groupe des Cinq (G5) composé des Ambassades d'Allemagne, de France, des USA, de l'Union Européenne et du Système des Nation-Unies. Lesquelles recommandations préconisent l'organisation des élections pour mettre fin définitivement à la crise que traverse le pays.
Aussi, ces trois organisations partenaires ont rappelé que « La communauté internationale protège le droit et l'égalité » et ont, pour ce faire, invité les togolais à « s'y rattacher fortement » eux-aussi. Car, « le droit qui régit le Togo oblige les togolais à aller aux élections en cette année 2018 », ont-elles précisé.
Au demeurant, le Collectif des Jeunes pour le Développement, par la voix de son Vice-président, a demandé aux autorités togolaises d'accélérer les processus électoraux afin que le Référendum, les élections locales et législatives puissent se tenir dans les délais légaux ».
Raphaël A.
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