©AfreePress-(Lomé, le 27 juin 2018)- Après près de quatre mois d’interruption, le dialogue inter-togolais a officiellement repris ce mercredi 27 juin 2018 comme précédemment annoncé par les journaux togolais dont l’Agence de presse AfreePress.

La cérémonie d’ouverture du dialogue a été présidée par les présidents Alpha Condé de la Guinée et Nana Akuffo-Addo du Ghana, des facilitateurs désignés par la CEDEAO pour trouver une solution à la crise togolaise. Ils ont ensuite eu des discussions avec les parties prenantes au dialogue à savoir la coalition des 14 partis de l'opposition, le gouvernement du Togo et le parti UNIR (parti au pouvoir).

Dans son discours à l’ouverture des discussions, le président guinéen, Alpha Condé a tenu à appeler la classe politique togolaise à faire preuve d’ouverture afin de parvenir à un compromis acceptable pour tous. Il a en outre, exhorté chacun à accepter de « faire des concessions nécessaires » pour que les manifestations cessent. « Nous ne sommes pas des syndicats des chefs d'État, ni des donneurs de leçons mais nous sommes venus pour rechercher une solution durable à la crise togolaise. Quand les manifestations montent les investisseurs hésitent », a-t-il fait savoir.

Aux termes des échanges, ils feront des propositions à la conférence des chefs d'État lors du prochain sommet de la CEDEAO.

« Les discussions vont se dérouler dans le respect total de la Constitution actuellement en vigueur et aucune décision ne remettra en cause cet ordre constitutionnel. Ainsi en a décidé le règlement intérieur du dialogue », apprend-on de sources proches de l’Hôtel 2 Février où se déroulent les discussions.

Les deux Présidents arrivés à Lomé ce mercredi 27 juin 2018, ont été accompagnés sur les lieux du dialogue par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé avant que celui-ci ne se retire pour laisser les discussions démarrer.

Les participants aux pourparlers vont discuter des questions de réformes institutionnelles, constitutionnelles et électorales dans la perspective des élections législatives et présidentielles à venir.

A.Y.