©AfreePress-(Lomé, le 24 juillet 2018)- Le Président du Nouvel Engagement Togolais (NET), Gerry Taama a présenté mardi 24 juillet 2018 le bilan de la tournée de sensibilisation entamée par son parti samedi 21 juillet dernier dans la région des Plateaux. L'objectif de cette tournée qui s'achève le 28 juillet 2018, a-t-il fait savoir, est d'échanger avec les populations à la base sur la crise sociopolitique que connaît le Togo et partager avec elles, la position du parti pour une sortie de crise.

D'après M. Taama, la première et deuxième journée de cette tournée ont été consacrées aux  populations de la préfecture de l'Est-Mono (Kamina, Badin et Moretan) et à plusieurs localités de la préfecture de Haho. Dans ces zones, le NET affirme avoir constaté une sous information et un abandon total des populations.

« La perception de la crise c'est que les populations des zones les plus reculées sont plus préoccupées par leur souci quotidien. Nous avons été surpris de constater que dans certains de ces villages, les gens ne savaient même pas qu'il y a une crise ni un dénouement qui est supposé arrivé le 31 juillet. Il y'a une complète ignorance des réalités politiques qui se passent dans la capitale à cause de l’absence d’information », a déclaré le président du NET mardi.

L’opposition doit tout en préservant ses acquis, aller conquérir les zones les plus reculées où le parti au pouvoir détient la majorité des voix lors des élections. « Les endroits où UNIR a pris l'ensemble des voies en 2013, c'est normalement à ces endroits que l'opposition doit aller pour faire ses activités pour arracher des voies à ce parti. Mais en réalité on se rend compte que c'est beaucoup plus à des endroits où l'opposition a déjà des militants actifs qu'elle fait ses activités »,  a déploré Gerry Taama.

Pour le président du NET, il est du devoir de l'opposition de faire connaître à ces populations, les enjeux de la politique sur les réalités socioéconomiques. « C'est à nous de dire aux populations qui n'ont pas accès aux médias de faire une corrélation entre leur situation actuelle et les choix politiques en vue de contribuer au changement de la gouvernance », a-t-il avancé.

Raphaël A.