© Afreepress
La Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA renouvelle ses instances à Lomé
©AfreePress-(Lomé, le 30 mai 2018)- La Chambre Consulaire Régionale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR/UEMOA) tient depuis mardi 29 mai 2018 à Lomé, sa 17ème session ordinaire.
La travaux ont démarré par une cérémonie d'ouverture présidée par la ministre du Commerce, de l'Industrie et de la promotion du Secteur Privé, Bernadette Essossimna LEGZIM-BALOUKI en présence du président de la Commission de l'UEMOA, Abdallah Boureima et Ignace CLOMAGAH, premier vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).
Les cinquante-six (56) élus consulaires des huit (8) Etats de l’UEMOA procéderont au cours de cette Assemblée générale, au renouvellement des instances de la CCR/UEMOA notamment le Bureau et les Commissions techniques feront l’examen de toutes les questions relatives la vie de l'institution.
Il sera aussi question, pour les participants, de faire le bilan des activités de l’organisation et établir le rapport financier de la mandature 2015-2018. « Au cours de nos assises, nous aborderons également tous les sujets relatifs à la vie de la CCR/UEMOA. Outre le renouvellement de nos instances, nous regarderons ensemble les questions liées à nos finances, à nos textes et à notre plan d’action », a laissé entendre SATCHIVI Jean-Baptiste, président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA.
La ministre du Commerce, de l'Industrie et de la promotion du secteur privé a, dans son allocution, salué la tenue de cette rencontre à Lomé. Elle a indiqué que le Togo sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a « pris fait et cause » pour l’intégration régionale, qui constitue la voie prioritaire vers le développement des pays. « Le Togo ne ménagera aucun effort dans le soutien de vos actions pour la promotion du secteur privé sous régional, qui est le moyen sûr de lutter contre la pauvreté et le chômage », a-t-elle rassuré.
Composée de sept (7) membres par Etat, la Chambre Consulaire Régionale s’organise autour d’un bureau de douze (12) membres et de trois (03) commissions techniques.
L’institution a, pour rôle principal, de faire la promotion des échanges commerciaux et des investissements dans l’union. Il faut rappeler que la direction générale de la CCR/UEMOA est basée à Lomé.
Raphaël A.
Le « TIRSAL », cet outil destiné à accroître le volume des financements dans le secteur agricole
©AfreePress-(Lomé, le 30 mai 2018)- « Stratégie de communication du TIRSAL, le mécanisme incitatif de finance agricole fondé sur le partage des risques ». C’est autour de ce thème que la Task Team TIRSAL, les cadres et premiers responsables du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les producteurs des "sites pilotes" et les coordonnateurs des projets concernés par le TIRSAL, sont réunis depuis mardi 29 mai 2018 à Lomé, en atelier de réflexion sur le devenir de l’agriculture togolaise.
C’est le projet : « Togo Incentive-based Risk Sharing for Agricultural Lending (TIRSAL) », un fonds “innovant” pour une agriculture professionnalisée et orientée business, qui est au cœur des débats au cours de cet atelier de trois jours durant lequel les participants vont se familiariser aux questions liées à la gestion du foncier, aux techniques culturales ainsi qu’à la maîtrise des conditions climatiques en relation avec les prévisions météorologiques.
La plupart des présentations de cet atelier sont assurées par les experts de la « Nigerian Incentive-based Risk Sharing for Agricultural Lending (NIRSAL) ».
Selon Diane Okoko, experte Nigériane et responsable du projet NIRSAL, les participants à l’atelier de Lomé, vont être outillés sur l'analyse et la conception d'une stratégie marketing et communication pour le TIRSAL. « Nous sommes à Lomé pour mieux outiller nos amis togolais pour qu’ils puissent savoir comment identifier leurs besoins réels. Le projet TIRSAL est mis en place pour servir les agriculteurs à la base dans les recoins du Togo. Cet atelier va nous permettre de voir comment les aborder, quels messages doit-on porter à leur endroit et comment combler leurs besoins ?», a confié à l’Agence de presse AfreePress, Diane Okoko.
De son côté, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Colonel Ouro Koura Agadazi, a insisté sur le fait que le TIRSAL est un projet qui vise une profonde mutation du secteur agricole togolais. Un projet qui, a-t-il dit, est une « initiative du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé ».
« Cette rencontre va aider au niveau de la capture des ressources externes émanant des banques de la place et surtout, aider à concevoir les messages qui doivent passer en vue de créer une meilleure structuration des acteurs. Ceci donnera une garantie aux banques, car il va se développer une caution solidaire entre les acteurs des différents maillons de la chaîne », a-t-il laissé entendre.
En rappel, le TIRSAL est un mécanisme incitatif de finance agricole basé sur le partage des risques entre les acteurs. Après le Nigeria en 2011, il a été officiellement lancé au Togo le 25 avril 2018 par le chef de l’Etat.
Selon les experts, l’agriculture togolaise qui représente 38% du PIB aujourd’hui connaîtra une réelle croissance grâce au projet TIRSAL dont le but est d’accroître le volume des financements accordé à ce secteur.
Théophile K.
Remise d’attestation de fin de formation aux premiers étudiants de l’I2M
©AfreePress-(Lomé, le 29 mai 2018)- Les étudiants de la première promotion de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M) ont reçu ce samedi 26 mai 2018 leurs attestations de fin de formation. C’était au cours d’une cérémonie couplée de remise de kits en présence des responsables du Cabinet Africa Consulting Leaders (ACL), partenaire de l’I2M.
Les Quatorze (14) participants ont été pendant cinq jours formés par deux experts que sont Maryse Follin, envoyée pour la circonstance par le Port de Marseille et Anani Noumado, qui est lui Responsable département juridique à la Brasserie BB Lomé.
Cette formation professionnelle a été, faut-il le souligner, axée sur « la gestion des sinistres liés aux avariés des marchandises ».
Pour les récipiendaires de la première cohorte de l’I2M, cette formation leur permettra de résoudre avec sérénité les différents cas de sinistres auxquels ils seront confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Ceci à partir d’un raisonnement juridique.
Aussi, ont-ils exprimé leur grande joie à l’Agence de presse AfreePress pour avoir en outre été formés à développer « des bons réflexes sur la gestion des sinistres, notamment les cadres juridiques, la responsabilité des différents acteurs impliqués dans la chaîne de transport, les liens contractuels entre ces acteurs, les mesures de sauvegarde, la convocation aux expertises, les indemnisations et assurances, les négociations et les procédures judiciaires ».
Rappelons que l’Institut des Métiers de la Mer (I2M) a ouvert officiellement ses portes le 22 mai dernier à l’Université de Lomé.
Christelle A.
Le comité de l’administration et des finances de la CEDEAO en réunion extraordinaire à Lomé
©AfreePress-(Lomé, le 29 mai 2018)- Les travaux de la réunion extraordinaire du comité de l’administration et des finances de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la réforme institutionnelle démarre ce mardi 29 mai 2018 à Lomé.
Cette rencontre, qui réunira les délégués des pays membres de la CEDEAO, permettra de procéder à l’approbation d’une nouvelle structure de management de presque toutes les institutions de la CEDEAO.
« Les réformes vont se focaliser sur les départements. Nous allons réduire certains départements pour que la CEDEAO puisse tenir dans le budget qui a été adopté lors du 22ème CAF à Abuja. Dans ce sens, il faut donc réduire au niveau des départements, certaines structures pour éviter des doublons. Ces doublons seront annulés pour permettre à la commission de tenir dans le budget des 9 commissaires prévus », a précisé le président du comité de l’administration et des finances de la CEDEAO, Ambassadeur Kadanga Bariki.
Il faut noter que la CEDEAO s’est engagée dans un processus de réforme institutionnelle dans la perspective de contribuer effectivement et efficacement à l’émergence des pays membres.
L’adoption de ces réformes à l’issue de cette réunion extraordinaire permettra à la CEDEAO de renforcer sa capacité de gouvernance.
Christelle A.