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52 jeunes agriculteurs formés par le FAIEJ sur la maîtrise des risques pour une bonne rentabilité
©AfreePress-(Lomé, le 1er juin 2018)- Le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) a délivré jeudi 31 mai 2018, à Kpomé dans la préfecture de Zio, des attestations de fin de formation à 26 aviculteurs et 26 agriculteurs jeunes entrepreneurs tous accompagnés financièrement et techniquement par cette institution.
Ces jeunes entrepreneurs ont suivi du 30 au 31 mai 2018, une formation de renforcement de capacités en « techniques additionnelles sur les mesures préventives contre la grippe aviaire et sur les méthodes de lutte durable et rentable contre les ravageurs des cultures maraîchères et céréalières ».
Il s'agit, a dit la Directrice Générale du FAIEJ, Sahouda Gbadamassi, pour le FAIEJ d’outiller ces jeunes aviculteurs et agriculteurs à la maîtrise des risques afin d’éviter des pertes économiques pour eux.
« Dans une activité quand les risques sont clairement identifiés et maîtrisés, rassurez-vous, vous ne pouvez qu’avancer vers la rentabilité », leur a-t-elle lancé.
Pendant deux jours, les 26 jeunes aviculteurs ont été formés sur le cycle évolutif et les symptômes de la grippe aviaire, la gestion du matériel biologique et des équipements d’élevage, la mesure d’alerte des services compétents en cas de suspicion, les dispositions à prendre en cas de mortalité ou de morbidité massive ainsi que la mise en place de "pédiluves" et "retoluves".
Les entrepreneurs en agriculture ont, en ce qui les concerne étudié les principales notions à connaître sur les ravageurs des produits maraîchères et fruits clés au Togo ainsi que les méthodes de lutte innovatrices contre ces ravageurs des cultures.
La formation a été, il faut le préciser, assurée par Kokou Tona, Professeur à l’Université de Lomé, Boris Amouzou, Agronome et Medetissi Adom, Spécialiste en charançon du maïs.
Il faut rappeler que la formation des jeunes producteurs avicoles initiée par le FAIEJ intervient dans un moment particulier pour le Togo où l’apparition de la grippe aviaire (virus H5N1) est confirmée par des résultats du laboratoire central vétérinaire de Lomé qui a analysé un échantillon de 3629 volailles mortes dans une ferme située dans la préfecture des Lacs.
Christelle A.
Agriculture : Une nouvelle agence pour rendre opérationnel les IFAD
©AfreePress-(Lomé, le 31 mai 2018)- Dans son adresse à la nation du 03 janvier 2018, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé avait annoncé la création de dix (10) Instituts de Formation pour l’Agro-développement (IFAD) dans les cinq prochaines années pour accompagner les nouvelles orientations de développement du secteur agricole.
Pour joindre l'acte à la parole, le Chef de l’Etat avait procédé respectivement le 5 décembre 2017 à Elavagnon dans la préfecture de l’Est-Mono, au lancement des travaux de construction du premier Institut de Formation pour l’Agro-développement (IFAD), dédié à l’aquaculture. Le 14 mai dernier, c’était le tour de la localité de Barkoissi dans la préfecture de l’OTI, d’accueillir une cérémonie de pose de la première pierre du second IFAD dédié à l’élevage de petits ruminants, de volailles et de bovins.
Pour compléter et rendre opérationnel ces nouvelles orientations, le gouvernement togolais vient de créer par décret pris en conseil des ministres, une Agence Education-Développement (AED).
Les missions attribuées à cette nouvelle agence sont entre autres, « la coordination et l’accompagnement de la création et de la mise en œuvre des institutions de formation en alternance pour le développement des filières professionnelles identifiées ».
Pour le gouvernement, il s'agit de mettre en place un cadre permettant aux jeunes tout comme aux adultes, de bénéficier de formations en "alternance" ou en "continue", répondant aux besoins nationaux de développement.
Raphaël A.
Médias : Le CONAPP et Plan International Togo en guerre contre le mariage des enfants
©AfreePress-(Lomé, le 31 mai 2018)- Une vingtaine de journalistes des médias publics et privés du Togo prennent part depuis mercredi 30 mai 2018 à Atakpamé (localité située à 157 Km au Nord de la ville de Lomé), à un atelier sur "le mariage des enfants et les violences de genre en milieu scolaire (VGMS)".
Cette rencontre qui est une idée du Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP), avec l’appui technique et financier de Plan International Togo vise le renforcement des connaissances et capacités des professionnels des médias sur les questions de mariages des enfants en lien avec les violences de genre en milieu scolaire au Togo.
Elle s’inscrit dans le cadre du projet « lutte contre les Violences de Genre en Milieu Scolaire (VCMS) », a confié à AfreePress, Atsu EKLU, Conseillers Genre Plan International Togo. Un projet initié par Plan International Togo et financé par ses partenaires européens. Le projet est mis en œuvre dans 14 établissements scolaires de la préfecture d’Anié grâce à un partenariat avec l’ONG SOS VITA, a ajouté M. EKLU.
La rencontre qui prend fin ce jeudi est axée sur sept (7) thématiques en lien avec « le Mariage et mariage des enfants », « le droit international et le mariage des enfants », « le cadre juridique national », l’«Application/non application de la loi », « les croyances et normes sociales conduisant au mariage des enfants » et « les conséquences du mariage des enfants ».
Il s’agira aussi d’amener les professionnels des médias, à découvrir le rôle qu’ils peuvent jouer dans la lutte contre le mariage des enfants en vue d’éradiquer ce fléau. « Les médias constituent un puissant canal d’éducation et de partage de connaissances. Leur implication dans la lutte contre des fléaux tels que les VGMS et le mariage des enfants apportera une valeur ajoutée pour l’atteinte des objectifs du projet », a laissé entendre lors de cet atelier, le Formateur Atsu EKLU.
Il faut rappeler qu’au regard du Code de l’enfant au Togo, l’enfant se définit comme tout être humain âgé de moins de dix-huit (18) ans et est interdite toute union formelle ou informelle dans laquelle l’un ou les deux futurs époux n’a pas 18 ans, selon l’article 2 de ce Code.
Raphaël A.
Sports : Auguste Dogbo et plusieurs présidents de fédérations sportives suspendus par le CNOT
©AfreePress-(Lomé, le 31 mai 2018)- Avalanche de sanctions dans le sport togolais. Après la Fédération Togolaise de Boxe (FeToBoxe), c’est le tour de la Fédération togolaise des Sports de Glisse et de Ski et celle de Natation et de sauvetage (FETONAS) d’être sanctionées par le Comité National Olympique Togolais (CNOT) dans divers dossiers.
L’affaire Alessia Afi Dipol, du nom de cette athlète de nationalité italienne ayant participé aux Jeux Olympiques (JO) d’hiver de Sochi de 2014 sous le drapeau togolais, emporte deux responsables de la Fédération Togolaise des Sports de Glisse et de Ski un ancien président du CNOT en la personne de M. Auguste Dogbo. Les deux autres personnes sont Roger Kossi Evenamede, président de la Fédération Togolaise des Sports de Glisse et de Ski et son Secrétaire général, Owolabi Ramanou.
Ces trois personnes ont été suspendues par le Comité National Olympique Togolais (CNOT), de toutes les activités et fonctions liées à la gestion des associations sportives et ce, sur toute l’étendue du territoire togolais pour une période de trois (03) ans, rapporte le site www.focusinfo.net.
Il a également été retiré à titre provisoire à la Fédération Togolaise des Sports de Glisse et de Ski, toute voix délibérative lors des congrès et réunions du conseil d’administration du Comité National Olympique du Togo.
La Fédération togolaise de natation et de sauvetage (FETONAS) perd elle-aussi, sa voix délibérative pour une période de six (06) mois et son président, Kwami Kpossi écope d’un avertissement.
Il est reproché à cette fédération d’avoir laissé l’un de ses athlètes nageurs disparaître dans la nature à l’occasion des championnats du monde de natation que Budapest (Hongrie) a abrités en juillet 2017. Le CNOT a estimé que la responsabilité du président de la FETONAS qui était également le chef de la délégation du Togo à ces championnats, est engagée.
Raphaël A.