Interview du kinésithérapeute KASSEGNE Kossi Nulanyo : « Nous exhortons la population à consulter un praticien de temps en temps »
©AfreePress – (Lomé, le 22 juin 2018)- Il s’appelle KASSEGNE Kossi Nulanyo et est kinésithérapeute. Dans cette interview que nous lui accordons, il revient sur les spécificités de son boulot, les avantages de la kinésithérapie et la nécessité de faire la promotion de cette discipline médicale.
Lire l’intégralité de l’entretien.
AfreePress : Bonjour monsieur KASSEGNE Kossi Nulanyo, vous êtes kinésithérapeute. Peut savoir ce qui est la kinésithérapie ?
KASSEGNE Kossi Nulanyo : Merci beaucoup pour l’opportunité que vous offrez à ma modeste personne afin de mieux élucider la population sur ce qu’est la kinésithérapie.
De manière simple la kinésithérapie peut se définir comme l’ensemble des mouvements manuels et ou mécaniques que le praticien exerce sur le patient afin d’aboutir à un traitement adéquat.
Comment devient-on kinésithérapeute ?
Pour devenir kinésithérapeute, il faut suivre des études supérieures assorties d’un diplôme dans le domaine.
Qui peut s’adresser à un kinésithérapeute ?
Toute personne à qui un médecin a diagnostiqué un mal qui pour son traitement nécessite l’intervention d’un praticien kinésithérapeute.
Quelles-sont les maladies que peut-on guérir par la kinésithérapie ?
Elles sont d’origines diverses ; nous pouvons citer entre autre les cas en traumatologie, en neurologie en rhumatologie et surtout en pédiatrie…
En traumatologie par exemple nous pouvons noter des cas d’accident entrainant des fractures, des luxations et des entorses …
En neurologie le cas le plus frappant de nos jours c’est les accidents vasculaires cérébraux communément appelé AVC.
En rhumatologie il y a des arthroses de diverses sortes notamment les gonarthroses dues à l’obésité et aux désaxions des genoux, les lombarthroses et les cervicarthroses.
En pédiatrie nous pouvons noter les cas de malformations des enfants entrainant souvent des infirmités de diverses sortes : le cas des infirmités motrices cérébrales (IMC), de l’élongation de plexus brachial, des pieds bots (valgus et varus).
Beaucoup de togolais font-ils appel à vos compétences ?
Non, généralement ceux qui viennent sont les nantis, les avisés et les cas graves qui obligent les patients à se faire consulter.
Sinon qu’est ce qui peut expliquer cette situation ?
Il y a plusieurs facteurs qui expliquent cette situation.
Nous avons d’abords l’ignorance, le manque de moyens, la considération des préjugés coutumiers par un enfant qui nait avec les pieds bots, ses parents considèrent que c’est un sors ou envoutement jeté à l’enfant ou que c’est normal et naturel.
Quel message avez-vous à l’endroit du publique togolais et des décideurs au sommet de l’état ?
Nous exhortons la population à consulter un praticien de temps en temps ou une fois ces cas précités constatés.
En l’endroit de nos gouvernant je proposerais qu’un programme soit mis en place afin de sensibiliser et d’éduquer la population sur les cas nécessitant l’intervention d’un praticien kinésithérapeute.
Interview réalisée par Olivier A.
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