© Afreepress (Lomé, le 12 déc. 2013) —Le coordonnateur du Collectif « Sauvons le Togo » (CST), Me Zeus Ajavon a réagi jeudi matin sur les ondes de la radio Victoire FM par rapport au renvoi de l’affaire qui oppose les responsables du CST au directeur général de CENTRO, Bassayi Kpatcha sur l’affaire des incendies.
Pour le responsable du CST, la plainte déposée par l’une des 8 personnes citées dans leur rapport des incendies des marchés de Lomé et de Kara comme étant les « instigateurs des incendies » est tout simplement « hasardeuse ».
« Je ne suis pas étonné que l’affaire soit renvoyée au 19 février 2014 parce que la plainte déposée par le sieur Bassayi est très hasardeuse pour lui. Il a osé faire une citation. Nous avons porté plainte contre des criminels ».
Le CST persiste et signe, leurs investigations les ont amené à découvrir que les personnes citées dans leur rapport sont les « vrais auteurs » des incendies des marchés.
« Après nos investigations, nous avons découvert les gens qui ont brûlé les marchés, nous avons fait un rapport et nous l’avons transmis au juge qui s’occupe de l’instruction de l’affaire et au procureur comme nous le recommande l’article 195 du code pénal. Il leur revient d’ouvrir une information complémentaire », a ajouté Me Ajavon.
Pour que l’une de ces personnes citées puisse parler de « diffamation », il faut qu’une information complémentaire soit ouverte. Ce n’est qu’après les conclusions du juge d’instruction qui lavent les personnes citées que ces dernières peuvent assigner les responsables du CST en justice pour diffamation, a-t-il expliqué.
« C’est après que le juge d’instruction aura dit que les gens que nous avons cités dans notre rapport qu’ils peuvent nous attaquer en justice pour diffamation. Je suis même étonné que le juge d’instruction en vienne à cette conclusion ».
Telli K.