mercredi, 14 décembre 2016 21:57

Crise de l’enseignement : Bawara et Tchakpélé sifflent la fin de la récréation

    Crise de l’enseignement : Bawara et Tchakpélé sifflent la fin de la récréation

    ©Afreepress-(Lomé, le 14 décembre 2016)-Le gouvernement n’ouvrira pas un cadre de discussion avec les quatre (4) syndicats d’enseignants grévistes. En lieu et place, dans les prochains jours, des dispositions « idoines » et « particulières » seront prises pour sécuriser les établissements scolaires et garantir la dispensation des cours par les enseignants sur toute l’étendue du territoire national.

    Autrement dit, les présences et la prestation (dispensation des cours) des enseignants seront désormais contrôlables dans les établissements scolaires, les enseignants non grévistes seront sécurisés et les précomptes seront respectés de manière systématique.

    L’information a été rendue publique ce mercredi sur la télévision togolaise (TVT) par les ministres de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara et des Enseignements primaire et secondaire et de la formation professionnelle, Pr Komi Paalamwé Tchakpélé.

    « La sécurité sera assurée, la sérénité sera garantie, les cours seront dispensés. D’une manière ou d’une autre, les mesures seront prises à cet effet, l’année scolaire sera assurée et ne sera pas une année scolaire au rabais parce que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour que tous ceux qui ont envie de travailler, travaillent », a déclaré M. Bawara.

    « Je voudrais rassurer les enseignants, les élèves et les parents d’élèves que toutes les dispositions seront prises pour garantir la poursuite des activités pédagogiques afin que l’année scolaire aille à son terme sans aucun problème. Que les élèves soient rassurés que tous les cours seront intégralement dispensés et tous les programmes seront intégralement exécutés », a indiqué pour sa part le ministre Tchakpélé.

    Pour le gouvernement, il n’y aura pas de « dialogue improvisé et désordonné  avec des individus ou des syndicats qui n’ont aucune base légale ou réglementaire ».

    « Il n’est pas question et il ne sera jamais question à l’avenir pour le gouvernement, ni de multiplier ou d’émietter les instances de dialogue. Cela n’est certainement pas un gage d’efficacité et de succès à partir du moment où un cadre de discussion existe déjà et dans lequel tous les problèmes sont pris en compte », a fait savoir Gilbert Bawara selon qui parmi les 4 organisations syndicales d’enseignants qui lancent les mots d’ordre de grève, au moins deux (2) n’ont aucune validité légale ou réglementaire. D’ailleurs, a-t-il ajouté, leurs préoccupations sont déjà prises en compte par le Cadre permanent de concertation (CPC).

    Le ministre Tchakpélé a estimé que les vraies raisons pour lesquelles ces syndicats lancent des mots d’ordre de grève ne pas sont claires.

    Cette position du gouvernement plaira-t-il aux syndicats d’enseignants grévistes ? On attend de voir. Ce jeudi 15 et vendredi 16, le mot d’ordre de grève de 72 heures court toujours.

    Telli K.

     

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