Interview du PDG d’ANTASER Kovi ADANBOUNOU : «Notre mission, c’est d’aider la douane à lutter contre la fraude, les produits de contrefaçon et des produits illicites »
©Afreepress-(Lomé, le 30 janvier 2017)-Suite à la sortie médiatique opérée jeudi mercredi 25 janvier dernier par le groupe Antaser pour mieux expliquer à l’opinion publique le contenu du travail abattu par cette multinationale au Togo, le directeur de la branche togolaise de ce groupe, Kovi ADANBOUNOU, s’est confié au micro de l’Agence de presse Afreepress. Dans l’interview à suivre, M. ADANBOUNOU est revenu sur les raisons qui ont motivé cette sortie médiatique et les principales missions qui sont celle de son organisation qui travaille aux côtés de la douane togolaise pour mettre à jour les fraudes ainsi que les produits contrefaits ou dangéreux.
Lire l’entretien.
Afreepress : Bonjour M. Kovi ADANBOUNOU. Vous étiez jeudi dernier devant la presse pour parler de vos activités et de votre mission au Togo. Aujourd’hui, quel bilan pouvez-vous dresser après un an d’existence de votre entreprise dans notre pays ?
Kovi ADANBOUNOU : Je peux vous dire que le bilan est positif parce que nous avons tenu tout d’abord à respecter nos engagements. Notre mission tout d’abord, est de sécuriser les redevances qui sont issues du Bordereau électronique de suivi de cargaison (BESC) pour le compte du trésor et aider également la Douane à lutter contre la fraude, les produits illicites et les produits de contrefaçon. Donc nous sommes vraiment en exercice.
Quels sont les chiffres que vous pouvez avancer actuellement pour soutenir vos propos et convaincre l’opinion ?
Kovi ADANBOUNOU : Je l’ai dit tantôt. Nous ne voulons pas rentrer dans les détails parce que tel que nous venons de le dire, nous avons vraiment une position très sensible pour dévoiler certaines choses. Donc je peux brièvement rester là.
Concrètement quelle est votre mission ? Contrôler la régularité des marchandises ou aller au-delà ?
Kovi ADANBOUNOU : Comme je viens de vous le dire, notre mission, c’est d’aider la Douane à lutter contre la fraude tout en maîtrisant les valeurs des produits qui arrivent au Togo pour percevoir les droits de douane là-dessus, aider la douane avec les informations à notre niveau pour lutter contre les produits de contrefaçon et des produits illicites.
Qu’est-ce qui fait votre différence avec SEGUCE ?
Kovi ADANBOUNOU : Nous travaillons en synergie avec le SEGUCE parce que c’est SEGUCE qui est sur la plateforme. Donc nous centralisons toutes les données à partir de SEGUCE. Ce qui veut dire que tout ce que SEGUCE doit traiter doit passer par nous d’abord.
Quelles sont les difficultés rencontrées et les défis à relever par votre entreprise ?
Kovi ADANBOUNOU : Les défis à relever ? Je pense que nous sommes toujours dans la même logique qui est de continuer par aider la Douane à lutter vraiment contre la fraude, les produits illicites, les produits de contrefaçon parce que ce n’est pas seulement la Douane qui est dérangée, mais les importateurs aussi sont dérangés. Si par exemple, vous avez certains importateurs qui arrivent à respecter leur engagement et d’autres qui n’arrivent pas à les respecter, ça veut dire que nous allons perdre ceux qui sont crédibles ou sécurisés au profit de ceux-là qui vont disparaître du jour au lendemain. Donc l’économie ne sera pas sécurisée aussi.
On parle par le passé de BSC et aujourd’hui c’est le BESC, est-ce que vous pouvez nous éclairer sur ce qui fait la différence ?
Kovi ADANBOUNOU : Le BSC c’est le bordereau de suivi de cargaison. Ça veut dire que ce n’est pas électronique. Ce qui signifie que vous pouvez par exemple amener les documents physiques pour leur traitement. C’est ce que vous avez donné qui sera traité, c’est sur ça que les données vont être pris en compte. Mais aujourd’hui avec BESC qui est le bordereau électronique de suivi de cargaison, même depuis l’embarquement, nous pouvons avoir toutes les données sécurisées. Ce qui veut dire que quelqu’un peut venir nous présenter des documents ici mais nous, nous pouvons déjà avoir des informations qui sont des informations vraies depuis son point de départ. Et nous pouvons corriger les informations qu’il nous fournit.
Propos recueillis et transcrits par Théophile K.
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