©Afreepress-(Lomé, le 22 février 2017)- La Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) part de nouveau en grève. Un mouvement qui a débuté mardi sur toute l’étendue du territoire national, a appris l’Agence de presse Afreepress. Ce mouvement de refus de travail est organisé selon la CSET, pour exprimer sa « déception » face au dilatoire du gouvernement » et « après plus d’un mois de « discussions sans suites». Les premiers responsables de la CSET remettent en cause la volonté du gouvernement de trouver une solution à la crise dans le secteur de l’éducation.

La coordination demande à ce propos que les revendications du monde de l’éducation soient traitées « sans délai et accouchent des propositions idoines ». Une position que défendait également le chef du gouvernement, Komi  Selom Klassou lors de la mise sur pied du cadre de réflexion lorsqu’il affirmait que « les préoccupations des enseignants et celles du gouvernement doivent être traitées de façon globale afin de garantir les acquis du secteur éducatif et relever les nouveaux défis ».

Mais après plus d’un (1) mois de travail du cadre de réflexion chargé de faire des propositions pour la résolution des problèmes du secteur de l’éducation, aucun « résultats n’est en vue », se plaint la CSET qui se dit « désabusée ». Voilà les raisons qu’avance la coordination des syndicats de l’éducation pour expliquer son mouvement qui, selon elle, se poursuivra jusqu’à « satisfaction totale » de ses revendications. En plus de ce mot d’ordre de grève, s’ajoute le refus de corriger les copies des élèves et ou de remplir leurs bulletins, annonce la CSET.  

 « La partie gouvernementale a laissé entendre qu’elle n’est pas la mieux indiquée pour prendre des engagements, puisque n’ayant aucun pouvoir de décision dans ce groupe de travail. Les Ministres prétendent rendre compte à qui de droit avant tout engagement », indique une note rendue publique par la Coordination pour expliquer son mouvement.

Fabian A.