© Lomé (le 30 décembre 2012) — C’est par cinquante-six (56) voix pour, huit (8) contre que les députés togolais ont voté ce samedi à Lomé le budget général de l’État pour l’année 2013, a constaté l’Agence Afreepress.
Le budget voté à l’unanimité s’équilibre en recettes à 779,8 milliards FCFA et en dépenses à 786,4 milliards avec un gap financier de 6,6 milliards FCFA.
Pour le ministre de l’Économie et des Finances, Adji Otéh Ayassor (photo) qui a pris une part active à la cérémonie, ce budget en accroissement de 200 milliards de FCFA par rapport à celui de 2012 traduit « les efforts du gouvernement » pour relancer la croissance économique par la mobilisation des recettes et la maîtrise de la dette.
« Le gouvernement a mis les moyens dans le budget 2013 lui permettant de financer un certain nombre de priorités dans le domaine de la santé, l’agriculture, les routes, les pistes rurales et le développement à la base », a laissé entendre M. Ayassor.
Relevant la particularité du budget 2013, le ministre des Finances a indiqué que la 1re différence de ce nouveau budget est qu’il y a un « accroissement de près de 200 milliards FCFA ». En 2012, le budget amendé et révisé faisait en recettes 602 milliards. Le budget 2013 est d’environ 800 milliards en recettes ce qui traduit un net accroissement des ressources à mobiliser en vue de financer les priorités du gouvernement », a insisté M. Ayassor et de poursuivre : « Le budget 2013 tient compte de la revalorisation des salaires. L’un des aspects de la revalorisation se trouve dans les effets financiers du déplafonnement de la valeur indiciaire. Il a été pris en 2012 la décision consacrant le déplafonnement, une décision qui sera appliquée en 2013 ».
Cependant, il a été relevé le faible taux d’exécution des dépenses d’investissements.
À ce propos, le ministre Ayassor a laissé entendre que « le taux de consommation des crédits d’investissements a été relativement faible ce qui s’explique par les contraintes liées aux procédures de passation des marchés publics ». Le gouvernement, a-t-il promis, a pris « l’engagement de renforcer les capacités des ministères sectoriels appelés à consommer les crédits ».
Il faut noter que le budget 2013 a consacré des dotations spéciales pour l’organisation des prochaines élections, pour l’indemnisation des personnes victimes des violences politiques au Togo relevées dans le rapport de la CVJR et pour la participation de l’équipe de football du Togo à la CAN 2013.