(©Afreepress, Lomé 07 juillet)-
Dans un communiqué lu à la télévision nationale (TVT) vendredi soir et signé par le procureur de la République près du Tribunal de première instance de Lomé, «six (6) personnes détenues après les manifestations des 12, 13 et 14 juin du collectif sauvons le Togo, sont mises en liberté provisoire ».
Selon le procureur de la République, « l’information ouverte après les manifestations suit son cours » et « toutes les personnes inculpées ont été interrogées ».
Cette mise en liberté provisoire, explique le procureur de la République a été « décidée après que le juge d’instruction ait estimé que leur détention n’étant plus nécessaire pour la suite de la procédure ».
Toute fois, depuis ce samedi matin, « des informations font état de ce que les 53 personnes détenues après les manifestations du CST ont été toutes libérées » et cela, « grâce à l’intervention du président national de l’Union des forces de changement, Gilchrist Olympio auprès de Faure Gnassingbé ».
Selon un proche de M. Olympio « cette démarche du président national auprès du chef de l’Etat est faite dans un souci d’apaisement ». Par contre, « aucune déclaration officielle n’est encore rendue publique par le gouvernement pour confirmer la libération des 53 détenus issus des rangs du CST.
Pour rappel, trois hauts responsables du Collectif, Mes Zeus Ajavon, Kpandé-Adzaré et Gil-Benoît Afangbédji avaient été également entendus par le doyen des juges d’instruction pour des charges de « complicité de violences volontaires, destructions et dégradations volontaires ».