Togo : La priorité n’est pas « Un gouvernement d’Union nationale », Apévon Dodji

©Afreepress (Lomé, le 16 juil 2012)-

Invité ce lundi sur la radio Kanal FM (une station de radio privée de Lomé), le président national du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition), Me Paul Dodji Apévon est largement revenu sur les discussions qu’a eues son parti samedi avec le chef de l’Etat et l’attente ayant découlé de ces discussions «pour une élection apaisée au Togo ».

«Il (Faure Gnassingbé, ndlr) a émis le vœu que l’opposition entre dans le gouvernement et nous lui avons fait observer que la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui est une situation compliquée pour le pays, une situation de crise qui doit nous amener à régler les problèmes de manière intelligente », a indiqué Me Apévon, et d'ajouter: «Nous lui avons fait savoir que la maniène dont la situation se présente aujourd’hui, il doit prendre ses responsabilités pour que son nom figure un jour dans l’histoire du Togo. Nous l'avons exhorté à faire en sorte que la classe politique s’entende sur le minimum pour aller à des élections crédibles ».

Le président du CAR a également fait savoir au président de la République que le fait d’entrer dans un gouvernement d’union nationale ne règle pas les problèmes, la priorité étant l’ouverture d’un dialogue politique.

«Ce n’est pas le fait de rentrer dans un gouvernement qui règle les problèmes. Nous disons que la chose la plus importante est d’abord d’aller à un dialogue sincère et franc qui doit déboucher sur les réformes préconisées par tout le monde », a-t-il souligné.

Pour teminer, le leader du CAR a convié l’ensemble de la classe politique à jouer à l'apaisement.
«Le Togo souffre, les populations sont aux abois, ceux qui nous gouvernent doivent mettre la balle à terre, c’est à eux de faire le premier pas, c’est eux qui ont la responsabilité. Il faut que de l’autre côté, on trouve aussi des gens responsables pour que la main tendue puisse être acceptée. Je dis que l’autre doit montrer le premier pas. La bonne volonté que je demande au pouvoir est qu'il ne doit pas y avoir de sujets tabous. Que les sujets soient abordés de manière claire pour qu’on trouve une solution acceptée », a encore indiqué Me Apévon.

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