© Afreepress (le 3 mars 2013) — Ils étaient plusieurs centaines d’employés de la fonction publique togolaise à prendre vendredi, d’assaut l’esplanade du Centre hospitalier Sylvanus Olympio de Lomé pour répondre à l’appel à une Assemblée générale a eux lancée par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). Les fonctionnaires ont exprimé au cours de cette rencontre entre syndicalistes, leur « regret » de servir l’État togolais du fait, ont-ils dénoncé, de la « précarité » et des « conditions de travail difficiles » dans le pays.
Ceux-ci disent laisser malgré tout, une porte de sortie honorable au pouvoir. La Synergie des travailleurs du Togo, a pour manifester a bonne volonté, renouvelé son appel à des « négociations », qui a mentionné cette synergie, pourraient offrir une « issue heureuse à la crise sociale au Togo ». « Les fonctionnaires ont considéré que leurs revendications formulées en huit (8) points consignés dans une plate-forme adressée le 15 février 2013 au gouvernement ne sont pas satisfaites », raison pour laquelle les trois jours de grève restent à l'ordre du jour, a martelé Gilbert Tsolényanu.
Celui-ci a mis l’accent sur la « détermination » de chaque fonctionnaire à respecter ce mot d’ordre de grève des 4, 5 et 6 mars prochains et dit s’attendre à des « manœuvres » de la part du pouvoir, manœuvres, qui d’après ce responsable de la synergie, seront destinées à « décapiter le mouvement » en arrêtant pourquoi pas les leaders ? « S’ils nous arrêtent, je suis convaincu que d’autres plus déterminés prendront encore la tête du navire pour l’amener à bon port », a dit avec beaucoup d’assurance, Dr Tsolényanu.
Un service minimum sera garanti au cours de ces trois jours de débrayage dans les hôpitaux et services de l'Etat, a promis le président de la STT.
Bernard A.
Photo Gilbert Tsolenyanu (C) Afreepress (Toute utilisation de cette image doit être soumise à une autorisation).