ACTE rend publics les résultats du téléthon en faveur des victimes des incendies

© Afreepress (Lomé, le 30 avril 2013) — Cinquante-trois millions quarante-six mille six cents francs (53 046 600 FCFA), c’est exactement la somme totale collectée par l’association « Action Citoyenne pour un Togo émergente (ACTE) » à l’issue du téléthon organisé en mars dernier pour venir en aide aux victimes des incendies des marchés de Lomé et Kara.

Initiée au lendemain des incendies des grands marchés de Kara et de Lomé, cette opération de solidarité faite par ACTE pour « compatir et apporter le soutien » des Togolais aux sinistrés que sont les commerçants et commerçantes des deux marchés est arrivé à son terme depuis le 8  avril dernier.

L’association ACTE rend enfin publics ces chiffres après avoir été contrainte à le faire par l’Association des commerçants du Togo (ACT).

 Quatre différentes structures, notamment ACTE, le ministère du Commerce et du Secteur privé, le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, et les Établissements « Anamek » et « Alleluya » sont chargés de la gestion des dons enregistrée. Selon ACTE, ces dons proviennent en majorité de l’Association des Assureurs du Togo (20 000 000 FCFA), l’Association des importateurs du Togo (12 000 000 FCFA), la communauté malienne (2 000 000 FCFA), la communauté nigérienne (1 500 000 FCFA), les dons anonymes sur compte Atlantique (565 700 FCFA), les dons anonymes sur compte Ecobank (2 231 400 FCFA), la vente de cartes et T-shirts (915 000 FCFA), les SMS sur le 1012 (252 000 FCFA) et les SMS sur 8082 (82 500 FCFA).

Pour la redistribution de ces fonds aux 4000 commerçants et commerçantes du Togo, Péyévinesso Limazié, président d’ACTE, préfère confier cette mission à l’administration publique togolaise. « En accord avec les femmes, nous pensons qu’il faut mettre les choses ensemble pour que les fonds puissent avoir un meilleur impact. Donc avec d’autres actions, nous pensons qu’il faut mettre à la disposition de l’administration les fonds récoltés et avec les femmes, être proche pour pouvoir dire ce que nous pensons de ce qu’il faut en faire », a confié à Afreepress, Péyébinesso Limazié.

Telli K.